États généraux Agriculture-Elevage: des organisations saluent l’initiative et s’attendent à un bon diagnostic

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Le ministère de l’agriculture et de l’élevage organise les états généraux de l’agriculture et de l’élevage les 3, 4 et 5 juillet 2024 à Conakry. Le but est de se pencher sur l’avenir des deux secteurs à travers le pays. Avant le lancement des travaux, les organisations professionnelles agricoles saluent l’initiative.

« En tant qu’acteurs du monde rural, on dirait que c’est une très bonne idée qu’on ait organisé les états généraux de l’agriculture et de l’élevage. Parce que ça permettrait vraiment de faire un état des lieux et d’adapter les approches de solutions aux réalités du terrain. Et ça permettra aussi à tous les acteurs de se retrouver autour d’une même table pour parler, discuter et réfléchir sur les problématiques du monde agricole. Si tout le monde est sur la même table de discussion et d’échange, je suis sûre et convaincue qu’on sortira vraiment avec un très bon état des lieux. On aura identifié les vrais problèmes du monde agricole et sur la base de ce diagnostic, nous pourrons proposer des solutions viables », a estimé Aïssata Yattara, membre des organisations professionnelles agricoles.

L’autre aspect dont Mme Yattara se félicite par rapport à cet événement, est le fait pour le ministère de l’agriculture et de l’élevage d’impliquer tous les acteurs du monde rural dans l’organisation de ces états généraux. Elle pense qu’on ne peut pas parler des états généraux de l’agriculture et de l’élevage sans ces acteurs à la base.

Au même moment, l’actrice du monde rural nourrit des attentes à l’issue des travaux.

« Ce que j’attends vraiment de ces états généraux, c’est de pouvoir faire un bon diagnostic. Sortir avec de très bonnes propositions, des stratégies de mise en œuvre très concrètes de ces solutions. Parce que ça ne sert à rien de continuer à faire un diagnostic, de proposer des solutions et puis qu’on se retrouve maintenant sans pouvoir mettre en œuvre ces solutions sur le terrain », a indiqué Aïssata Yattara.

Dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies qui seront proposées, dame Yattara pense qu’il est utile pour les autorités de responsabiliser chacun des acteurs. Et pendant que Aïssata Yattara se félicite de l’initiative, d’autres producteurs pensent que le pays n’en a pas besoin d’autant plus que les problèmes sont déjà connus. A leur entendement, les autorités doivent plus se tâcher à apporter des solutions nécessaires.

Sekou Diateya Camara

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