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Everest Wolves Group SA a procédé lundi 29 avril au lancement officiel du quatrième programme du Mois du Jeune Entrepreneur Africain (MJEA). La cérémonie s’est déroulée à son siège à Sonfonia en présence de plusieurs jeunes entrepreneurs.
Dans son intervention de circonstance, le directeur général adjoint, Cécé Caleb Lamah a rappelé que l’objectif de ce nouveau programme consiste toujours à valoriser, recréer et rédinmiser les champignons locaux.
« Nous nous battons pour que l’entrepreneuriat puisse être un être. On ne devient pas un entrepreneur sans l’être (…). Celui qui devient entrepreneur simplement par passion ou par opportunisme, finit toujours par succomber. Par contre, quelqu’un qui prépare son être intérieur à le devenir, finit par le devenir et perpétuer au fur et à mesure », a-t-il enseigné.
Poursuivant, il a précisé qu’il s’agit de créer et réformer la nouvelle génération d’élites locaux pour relever les défis liés au programme économique national mais aussi, par rapport à l’autosuffisance alimentaire.
Dans la même sillage, M Lamah a fait savoir que la première édition a réuni plus de 100 personnes et que 25 start-ups ont été créées. « En 5 mois seulement, certaines start-ups avaient un chiffre d’affaire variant entre 50 à 100 millions de francs guinéens », a-t-il dit.
Plus loin, M Lamah a souligné que plusieurs entreprises aujourd’hui connues en Guinée et qui travaillent avec certains ministères sont nés à partir du camp.
« Il ne s’agit pas d’un camp militaire. Certes, il y a des activités qui ne sont pas connues du grand public mais, il s’agit des activités qui nous permettent simplement de faire une simulation entre ce que la vie nous offre en tant qu’être humain et ce que nous sommes appelés à avoir comme réaction à partir de ces offres », a-t-il expliqué.
Y a-t-il des critères pour y participer ? M Lamah répond : « il y a des conditions de participation, il faut être un être vivant qui a l’ambition de devenir quelqu’un aussi de spécial ou quelqu’un qui a un impact global sur sa société. Nous ne pouvons pas dire que la participation est payante. Mais il faut savoir que la logistique est chère. Il s’agit de Conakry Kindia, les frais d’hébergement, de manger et autres. Tout cela pourrait dépasser 500 000 fg. Mais nous faisons un prix forfaitaire. Par exemple, l’édition passée, pour un séjour de trois jours y compris la nourriture et le transport, nous n’avons demandé que 300 000 fg ».
Prenant la parole, le directeur général de Everest Wolves Group SA, Bernard Fenano a déclaré que durant ce Mois du Jeune Entrepreneur Africain, il sera question de l’entrepreneuriat et les métiers d’avenir pour la jeunesse africaine et particulièrement, celle de la Guinée.
« A partir d’aujourd’hui, il y a plusieurs activités qui seront au programme. Il y aura une grande conférence prévue à l’université Koffi Anan, le 8 juin 2024. Le 28, 29 et 30 juin 2024, se tiendra le leadership camp à Kindia. Il faut que le maximum de jeunes puissent avoir l’impact au sortir du camp. Qu’ils puissent mettre en place des start-ups et des projets », a-t-il annoncé en substance.
Interrogé, Tauaro Pépé Moise, directeur général de l’entreprise THT a affirmé ceci : « j’ai été un participant avant de devenir un partenaire de Everest Wolves Group SA. J’ai été un campeur et aujourd’hui, je suis un partenaire pour mieux impacter les jeunes. Avant le camp, j’osais mais aujourd’hui, le camp a beaucoup changé en moi. C’est pourquoi, j’invite les jeunes à massivement participer cette quatrième édition du MJEA. Un entrepreneur n’est pas celui qui a beaucoup d’argent mais plutôt, celui qui peut se sacrifier pour tant de personnes ».
Très heureuse, Coumba Rachelle Tonguino, entrepreneur de son état, a témoigné que son séjour au camp l’a apporté beaucoup de changements dans sa vie professionnelle.
« Le camp a corrigé beaucoup de mes lacunes. Je suis sortie du camp plus confiante et même ma famille a constaté mon changement positif », a-t-elle insisté.
Pour sa part, Mohamed Bah a déclaré dans son témoignage que depuis son passage au camp, il est devenu très optimiste et très apte à surmonter les défis.
« Il y avait un ami, qui, à ses débuts accusait son frère de l’avoir envoyé au camp pour lui faire du mal. Mais au terme de son séjour, c’est lui-même qui ne cessait pas de remercier son frère. Ce qui se passe au camp, reste au camp. Tout le monde doit y participer. Mais il faut reconnaître qu’il s’agit d’une véritable école où on enseigne le chemin de la réussite », a-t-il fait comprendre.
Faut-il rappeler que la société Everest Wolves Group SA est une entreprise présente dans divers secteurs, notamment le BTP, le transport et la logistique (…).