Émeutes anti délestages à Conakry : La police citée dans une affaire de « vandalisme » à Matam (victime)

il y a 8 mois 171
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Depuis plusieurs jours maintenant des manifestations spontanées sont signalées dans plusieurs endroits de la capitale Conakry et de l’intérieur du pays. Des citoyens en colère réclament sans cesse le rétablissement de la desserte en électricité. Si des cas de morts sont signalés dans certains endroits, des agents de sécurité se seraient livrés à des cas de vandalisme dans d’autres endroits. En tout cas c’est le témoignage de James Sylla, citoyen de Matam dont le véhicule a été endommagé.

L’événement s’est déroulé jeudi soir peu après la rupture du jeûne. « Hier jeudi, je suis rentré à la maison à 16h. Après, j’ai garé mon véhicule à la devanture de chez nous. Après la rupture du jeûne à 19h, le muezzin a fait l’appel pour la grande prière. Quelques temps après, nous avons entendu des bruits. Entre temps, le véhicule des agents de sécurité m’a dépassé ne sachant pas que mon véhicule a été touché. Ils sont allés jusqu’au niveau de la brigade du quartier avant de faire demi-tour. Arrivés à notre niveau, ils ont tiré des gaz lacrymogènes, l’un de mes grands frères a été même touché, y compris mon homonyme. C’est en ce moment que les enfants sont venus m’informer que les policiers ont touché ma voiture. C’est ainsi que je suis allé voir mon véhicule qui a été effectivement endommagé. Ce matin, je me suis présenté au commissariat central de police de Matam. Le chef de mission a dit qu’ils ne sont pas venus à Matam hier, que ce n’était pas leur zone d’intervention. Mais je connais très bien leur pick-up sur lequel j’ai constaté les dégâts. Ils m’ont dit d’accepter le dégât qu’ils ont causé à mon véhicule sous prétexte que c’est un sacrifice, qu’ils étaient partis pour nous sauver », a relaté James Sylla.

Face préjudice causé par la police, ce citoyen invite les autorités compétentes à le rétablir dans ses droits en le dédommageant. « Je demande à l’État, plus précisément, au Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile à travers le commissariat central de la police de Matam de me rétablir dans mes droits en me dédommageant, parce que je ne suis parti sorti réclamer le courant, et ma voiture est complètement endommagée. Je ne sais pas où mettre la tête maintenant, je demande à ce qu’on me dédommage》, a-t-il lancé.

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