Elie Kamano répond aux accusations de King Salaman : « C’est lui qui retarde ce groupe. »

Le feuilleton Banlieu’zart, les un milliard de francs guinéens et Elie Kamano continue. Après les accusations de King Salaman qui persiste à dire qu’Elie Kamano lui doit de l’argent, ce dernier a donné sa version des faits lors de son passage dans l’émission Open TV Show sur Djoma TV.

Le reggae-man explique comment il s’est retrouvé dans cette histoire. Dans ses propos, Elie affirme que c’est le groupe qui a sollicité son aide pour le financement d’un album. Comme toutes les portes se sont fermées pour ce groupe emblématique, Elie a décidé d’apporter son soutien en demandant de l’aide au Président. Chose faite, et les un milliard ont été débloqués en deux tranches à travers la Lonagui. « Arrivé à la Lonagui, le directeur nous a fait savoir qu’il fallait que Banlieu’zart ait un compte d’entreprise parce que ce sont des finances qu’on ne peut pas mettre sur un compte individuel. Et puisque le groupe n’en avait pas, mais que moi j’ai un compte d’entreprise, c’est ainsi que je me suis retrouvé dans cette situation. Donc, l’argent a transité par mon compte, la première tranche a été effectuée et le travail a été exécuté.

Lorsque la deuxième tranche d’argent est arrivée, c’était toujours pour le travail. Moi, en tant que destinataire des fonds, j’ai dit que l’argent était disponible. Ils ont pris une partie, et l’autre partie, King Salaman a dit qu’il fallait la partager. J’ai dit : « Attention, si tu veux que ça soit partagé, va en parler à ton ami Marcus. Il insiste beaucoup sur l’esprit de partage. Pour éviter tout problème, j’ai pris le reste de l’argent et je l’ai remis à Marcus. Maintenant, s’il veut demander de l’argent, il doit s’adresser à Marcus, car c’est lui qui gère désormais les finances pour la finalisation de l’album. »

Elie Kamano est allé jusqu’à affirmer que c’est King Salaman qui ralentit le duo et que c’est lui le principal problème, car il ne veut plus travailler et n’a plus d’amour pour la musique.

« Banlieu’zart ne décolle pas parce que King Salaman ne veut pas travailler. Comme il le dit, je suis garant de ce projet et des fonds qui ont été mis à disposition, mais j’étais là tous les jours avec le manager. King Salaman ne veut pas travailler, c’est lui qui retarde ce groupe. Si seulement il pouvait être plus sérieux dans son travail, je vous assure que Banlieu’zart pourrait être l’un des meilleurs groupes d’Afrique de l’Ouest. Mais il décourage l’autre. C’est lui le principal problème de Banlieu’zart. »