Élections en 2025 et appel à la manifestation du 6 janvier : Sidya bat le rappel de sa troupe

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L’organisation des élections en 2025 et la manifestation projetée des Forces Vives de Guinée le 6 janvier prochain, étaient les principaux sujets abordés ce samedi, 4 janvier 2025 au siège de l’UFR. En Assemblée générale hebdomadaire à Conakry, le président du parti s’est adressé à ses militants par appel téléphonique depuis la Côte d’Ivoire où il séjourne.

Après avoir présenté ses vœux de nouvel an, Sidya Touré s’est prononcé sur l’adresse à la nation du président de la transition. Selon lui, il y a peu de chances que les élections se tiennent en 2025 comme l’a promis le Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya dans son discours de nouvel an.

« (…) Normalement, cette transition devrait prendre fin le 31 décembre. Mais non seulement elle ne s’est pas achevée, mais aussi les propositions qui sont faites pour 2025 ne sont pas rassurantes. Parce que le b.a-ba de toute élection, c’est de commencer par un recensement. Ce recensement n’a pas été fait. Et la manière dont elle a commencé ne peut engager personne. La deuxième chose, on ne sait même pas qui va organiser les élections. Comment les élections vont être organisées. Après avoir remplacé tous les chefs de quartiers, on voit très bien où est-ce tout cela peut nous mener », a-t-il réagi au téléphone.Sidya Touré invite ses militants à répondre à l’appel à manifestation des forces vives prévue le 6 janvier 2025.

« (…) Aucun dialogue n’a été ouvert pour discuter avec les militaires. Comment se fait qu’après trois ans, on n’a pas pu trouver les moyens pour qu’on s’asseye  pour dialoguer d’autant plus que c’est le pays de tout le monde. Donc aujourd’hui, nous sommes dans une position où la confiance est rompue. C’est la raison pour laquelle on demande à tous les guinéens de se manifester le 6 janvier.

On ne vous demande pas d’aller jeter des cailloux dans la rue ou de provoquer qui que ce soit. Mais au moins ceux qui ne sont pas d’accords peuvent s’arrêter devant chez eux pour dire que nous, on n’est pas d’accord avec ça. Ça c’est un droit. On ne peut pas interdire ça à qui que ce soit. On veut faire quoi ? On veut démontrer que les choses ne vont pas dans le bon sens. Que la Guinée ne peut pas  dépendre d’une seule personne. Que la Guinée, c’est tous les guinéens. Mais si on fait de telle sorte qu’on ne peut même pas demander notre avis, nous ne partageons pas ce point de vue sur la conduite de notre pays. Autrement, le discours qui a été servi ne nous satisfait pas », a lancé Sidya Touré à ses militants.

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