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Dans un communiqué rendu public hier, mercredi 14 février, le ministre de la Fonction Publique a annoncé le début du pré-enrôlement biométrique des enseignants contractuels communaux du Ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation. Dans ce document, il a porté à la connaissance des enseignants contractuels que la plateforme FUGAS sera ouverte à partir du vendredi 16 février et fermée le mercredi 21 février 2024 pour leur permettre de s’enrôler.
Interrogé sur le sujet ce jeudi 15 janvier par Guineenews, le Coordinateur national des enseignants contractuels de Guinée, Alsény Mabinty Camara, a salué certes l’initiative mais a émis des réserves quant à la démarche. Il a indiqué que la biométrie n’est qu’un point parmi plusieurs autres dans le protocole d’accord signé entre eux et le gouvernement.
« Si toutefois le ministre du Travail et de la fonction publique a annoncé l’exécution de l’un de ces points du protocole d’accord, cela ne serait que bienvenu et les enseignants contractuels vont s’atteler à ce recensement. (…) » a-t-il félicité avant de préciser que « toutes les revendications ne sont pas suspendues dans la mesure où le Mouvement Syndical a déjà lancé un préavis de grève à l’endroit du gouvernement. Préavis dans lequel l’engagement des enseignants contractuels est inclus parmi les points. Nous attendons donc la réaction du Mouvement Syndical pour que le gouvernement puisse redoubler d’efforts afin de satisfaire toutes les revendications du Mouvement Syndical. Cela fait maintenant 4 à 5 mois que les enseignants contractuels travaillent sans salaire, même après avoir renoncé à nos arriérés de salaire de l’année scolaire précédente. Cette année, aucun centime n’a été payé aux enseignants contractuels. Nous ne pouvons pas continuer à végéter dans cette situation. C’est pourquoi nous soutenons la position du Mouvement Syndical afin que le gouvernement puisse garantir tous les droits des enseignants contractuels. La biométrie n’est qu’un point parmi d’autres. Les points essentiels ne sont pas encore mis en application. Nous espérons que d’ici la fin de ce mois, tout le processus pourra être dynamisé afin que la situation des enseignants contractuels soit résolue. Je ne dirai pas que nous n’avons pas confiance (…) Nous les observons et nous signalerons les imperfections que nous constaterons pour les corriger », a-t-il déclaré.