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L’altercation survenue hier au sommet de l’Etat guinéen entre le Premier ministre du gouvernement de la transition et le garde des sceaux, ministre d’Etat, ministre de la justice a suscité de réactions au sein de l’opinion publique.
Le président du BL, qui a été invité par notre rédaction à se prononcer sur ce sujet, a exprimé ses inquiétudes face à ce qu’il qualifie « d’incompréhension ».
« C’est une incompréhension qui est effectivement inquiétante parce qu’au niveau du gouvernement, le peuple de Guinée paye suffisamment d’argent pour que chacun des grands commis de l’Etat aient autour d’eux des conseillers spécialistes de diverses questions. Que ce soit le ministre de la justice et des droits de l’homme, que ce soit le Premier ministre ou n’importe quel autre cadre du gouvernement, dans leur cadre organique nous avons des conseillers juridiques. Les deux ne peuvent pas avoir raison, s’ils ne peuvent pas avoir raison c’est que les conseillers juridiques n’ont pas fait leur travail parce que les instruments juridiques guinéens ne varient pas d’un département à un autre, ce sont les mêmes lois. Donc si les conseillers juridiques autour de ces grands commis de l’Etat avaient toute leur compétence et avaient été écouté parce qu’ils peuvent avoir les compétences sans avoir été nécessairement écouté. Alors s’ils sont écoutés, c’est que le travail à leur niveau est mal fait », assène le président du Bloc Libéral.
« C’est pour cette raison qu’on dote les membres du gouvernement de ressources intellectuelles suffisantes. Ce n’est pas par fantaisie qu’on nomme autour de chaque ministre un conseiller juridique, économique, social… Ce sont des gens qui sont censés être les sommités dans les domaines concernés et qui sont là pour conseiller n’est-ce pas le ministre ou le Premier ministre par rapport à tel ou tel sujet. En tout cas ce qui sort de ces échanges-là ne donne pas une bonne image à notre pays. Je pense qu’en tant que gouvernement, ils doivent développer d’autres niveaux de communication qui protège le gouvernement, d’être exposé de cette façon », a conseillé Dr Faya Milimouno.
Al Hassan Djigué