Durée de transition: « le glissement est obligatoire malheureusement, c’est sciemment fait » (Mamadou Sylla)

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À l’image du premier ministre Amadou Oury Bah, le président du parti UDG s’est prononcé sur le chronogramme électoral devant mené au retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.

Pour le leader Mamadou Sylla, avec cette transition le pays se retrouve dans un tunnel, mais on ignore quand est-ce qu’on verra le bout.

« Il faut être sincère à nous même, le rendez-vous là est raté. Ce n’est pas parce que je veux mais mon expérience de politique depuis près de 20 ans maintenant mais on n’est pas prêt en un an. On ne voit même pas les 10 points de chronogramme-là qui vont nous mener aux élections. Même nous leaders, on ne sait pas où on est avec ces 10 points essentiels, il n’y a même pas de constitution. Le glissement est obligatoire malheureusement, c’est sciemment fait. Le Sénégal en moins de 24 heures il y a eu 3 grandes décisions en 30 minutes au Sénégal. La cour constitutionnelle a rejeté la proposition de Macky, 5 minutes après il a dissous son gouvernement, 10 minutes après il a nommé un premier ministre, c’est pour dire quand on a la volonté on peut faire. Je ne vois pas ce qu’on va faire en 2025. On est dans un tunnel, on ne sait pas quand est-ce qu’on verra le bout. Aujourd’hui, on ne sait pas quand sortir de l’autre côté», a-t-il lancé à la faveur d’un entretien avecMosaiqueguinee.com.

À rappeler que dans une interview accordée à RFI, lundi 11 mars 2024, le premier ministre Amadou Oury Bah a annoncé que les élections communales, législatives et l’élection présidentielle ne pourront probablement se tenir qu’en 2025, alors que le calendrier établi avec la CEDEAO indique la fin de la transition en décembre 2024.

Aussi les autorités de la Transition ont dévoilé un chronogramme de transition de 24 mois à compter du 1er janvier 2023, au terme d’une mission technique de la CEDEAO qui a avait séjourné à Conakry du 17 au 21 octobre 2022.

Saidou Barry

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