PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
L’incident meurtrier à N’zérékoré lors du tournoi de football doté du trophée Général Mamadi Doumbouya, président de la transition, qui a opposé l’équipe de Labé à celle de N’Zérékoré faisant au moins 56 morts est largement commenté par les acteurs politiques.
En fin de matinée, ce lundi 02 décembre le président de l’Union Démocratiques de Guinée (UDG) et ancien président de la Fédération Guinéenne de Football (FGF) a réagi à cette tragédie qui a endeuillé des dizaines de familles au sud de la Guinée.
En fin de matinée, ce lundi 02 décembre le président de l’Union Démocratiques de Guinée (UDG) et ancien président de la Fédération Guinéenne de Football (FGF) a réagi à cette tragédie qui a endeuillé des dizaines de familles au sud de la Guinée.
À en croire Elhadj Mamadou Sylla, faire entrer des gens dans un stade avec une seule porte est une bombe à retardement.
«Moi je crois que le football et la politique, ce n’est pas la même chose. Il faut qu’on évite de se regrouper de cette façon. Vous savez les Guinéens aiment beaucoup le football. Donc à chaque fois qu’il y a un match, les jeunes n’ont pas souvent beaucoup de chose à faire, récréation par-ci et par-là, ils n’ont pas où aller pour se retrouver ensemble, on n’a pas des espaces comme en Europe, des espaces verts, des jardins. Donc le football étant le premier sport que les gens aiment, quand il y a un match comme ça et c’est gratuit c’est compliqué, non seulement ça va être plein et on nous apprend que le stade c’est une seule rentrée et sortie et ça c’est un danger, c’est comme une bombe à retardement»
«Moi je crois que le football et la politique, ce n’est pas la même chose. Il faut qu’on évite de se regrouper de cette façon. Vous savez les Guinéens aiment beaucoup le football. Donc à chaque fois qu’il y a un match, les jeunes n’ont pas souvent beaucoup de chose à faire, récréation par-ci et par-là, ils n’ont pas où aller pour se retrouver ensemble, on n’a pas des espaces comme en Europe, des espaces verts, des jardins. Donc le football étant le premier sport que les gens aiment, quand il y a un match comme ça et c’est gratuit c’est compliqué, non seulement ça va être plein et on nous apprend que le stade c’est une seule rentrée et sortie et ça c’est un danger, c’est comme une bombe à retardement»
Selon cet ex-président de la Fédération Guinéenne de Football (FGF), c’est bien qu’on pointe du doigt l’arbitrage mais il fallait penser à délocaliser le match dans une préfecture neutre.
«Lorsque j’étais président de la Fédération Guinéenne de Football, à un moment donné la même chose a failli nous arriver et à l’époque c’était Labé contre Friguiagbé et à cette époque Friguiagbé c’était une équipe forte. En ce moment feu Elhadj Fodé Soumah “Aldjanna Fodé” était là-bas. L’équipe avait gagné partout et la finale c’était au niveau de Labé. Normalement, des matchs comme ça doivent se jouer sur un terrain neutre, dans une autre préfecture. Ce n’est pas prudent de faire jouer une équipe dans sa propre préfecture contre une autre équipe d’ailleurs, c’est dangereux. Imaginez un peu qu’on dise que Labé remporte la coupe devant l’équipe de la Forêt et devant son public, c’est difficile», a-t-il souligné.
Lorsque la même situation s’est présentée à Labé par le passé avec une équipe forte face à l’équipe de Labé qui joue à domicile avec des supporters massivement mobilisés, il a tout fait pour faire gagner Labé.
«À Labé, en notre temps le stade était comble, très bien rempli, il y avait des ministres et même le président de la République Général Lansana Conté. Et moi en tant que président de la Fédération guinéenne de football, je me suis retrouvé avec mon vice-président et certains de mes membres, j’ai entendu les gens dire puisque j’entends la langue du terroir : «ils n’ont qu’à nous battre sur le terrain mais ils vont nous trouver dehors». Quand j’ai entendu ça on était obligés de faire gagner l’équipe Labé contre Friguiagbé, on l’a l’avait fait pour la sécurité»
«À Labé, en notre temps le stade était comble, très bien rempli, il y avait des ministres et même le président de la République Général Lansana Conté. Et moi en tant que président de la Fédération guinéenne de football, je me suis retrouvé avec mon vice-président et certains de mes membres, j’ai entendu les gens dire puisque j’entends la langue du terroir : «ils n’ont qu’à nous battre sur le terrain mais ils vont nous trouver dehors». Quand j’ai entendu ça on était obligés de faire gagner l’équipe Labé contre Friguiagbé, on l’a l’avait fait pour la sécurité»
Pour l’interdiction des mouvements de soutien à l’endroit du Général Mamadi Doumbouya, Elhadj Mamadou Sylla refuse de croire que le président lui-même n’est pas content de ça.
«Moi je ne veux pas entendre parler que le CNRD a interdit les mouvements de soutien, moi je ne suis pas d’accord. Regardez comme ils sont opposés aux partis politiques. Au début, les gens qui ont commencé à sortir de l’autre côté, on sait combien des fois ils ont pris toutes les dispositions pour stopper cela, pour ne pas qu’un parti politique sorte ou la société civile. Si je prends un exemple sur Mahamadou Issoufou du Niger qui a dit qu’il ne veut pas de troisième mandat, la première personne qui était sortie pour dire qu’il travaille bien, qu’il doit faire un 3 ème mandat, c’est le président Issoufou qui a dit au Procureur de le poursuivre et il a été jugé et condamné, c’est comme ça qu’on peut dire qu’on a interdit. Il y a la justice en Guinée quand le président décide d’arrêter ces mouvements de soutien là, personne ne va continuer à le faire. Mais quand le président revient d’un voyage à l’extérieur du pays, le temps qu’il arrive le président voit qu’on sort du monde, on confectionne des T-shirts avec sa photo dessus. Moi personne ne peut me convaincre pour dire que le président n’est pas content pour les mouvements qui le soutiennent…»
«Moi je ne veux pas entendre parler que le CNRD a interdit les mouvements de soutien, moi je ne suis pas d’accord. Regardez comme ils sont opposés aux partis politiques. Au début, les gens qui ont commencé à sortir de l’autre côté, on sait combien des fois ils ont pris toutes les dispositions pour stopper cela, pour ne pas qu’un parti politique sorte ou la société civile. Si je prends un exemple sur Mahamadou Issoufou du Niger qui a dit qu’il ne veut pas de troisième mandat, la première personne qui était sortie pour dire qu’il travaille bien, qu’il doit faire un 3 ème mandat, c’est le président Issoufou qui a dit au Procureur de le poursuivre et il a été jugé et condamné, c’est comme ça qu’on peut dire qu’on a interdit. Il y a la justice en Guinée quand le président décide d’arrêter ces mouvements de soutien là, personne ne va continuer à le faire. Mais quand le président revient d’un voyage à l’extérieur du pays, le temps qu’il arrive le président voit qu’on sort du monde, on confectionne des T-shirts avec sa photo dessus. Moi personne ne peut me convaincre pour dire que le président n’est pas content pour les mouvements qui le soutiennent…»
Par la même occasion, Elhadj Mamadou Sylla a présenté ses condoléances aux familles des victimes et souhaité prompt rétablissement aux blessés.
Mamadou Yaya Barry
L’article Drame de N’Zérékoré: “quand j’étais président de la FGF, la même chose a failli nous arriver, c’était Labé contre Friguiagbé) (Mamadou Sylla) est apparu en premier sur Mediaguinee.com.