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Le procès de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), a repris ce mercredi 26 juin 2024.
Dès l’ouverture de l’audience, celle-ci a été renvoyée pour permettre la comparution de Madame Aissata Diallo, trésorière au CNT, et du prévenu Michel Kamano. Les plaidoiries et réquisitions pourraient éventuellement commencer lors de la prochaine séance.
Ce matin, la question de reprendre les débats ou non s’était posée suite à un léger changement dans la composition de la chambre de jugement. Mais les parties ont unanimement estimé que cette situation ne peut pas impacter négativement la poursuite de la procédure.
“Sur les trois membres de la Cour, un seul est nouveau. Nous pensons que les débats peuvent continuer et qu’on fasse un briefing au nouveau conseiller. Ensuite, Amadou Damaro Camara est en détention depuis plus de deux ans et est victime d’une maladie carcérale. Nous sollicitons que les débats puissent continuer”, a plaidé Me Santiba Kouyaté.
Le parquet a ajouté : “Le principe voudrait que les débats soient repris, mais pour la sérénité des débats, le ministère public ne trouve pas d’objection à ce que les débats continuent.”
Sur ce, le juge Yacouba Conté, président de la chambre de jugement, a ordonné la poursuite des débats.
Concernant la comparution de Madame Aissata Diallo, trésorière au CNT, elle avait été ordonnée d’envoyer certaines pièces comptables à la cour. Sur les neuf pièces demandées, Madame Diallo en a fourni huit à ce jour, selon le juge Conté. Mais son absence pour des raisons de santé n’a pas permis d’en débattre. Elle et son chef hiérarchique ont été appelés par la cour en tant que témoins dans cette affaire.
À la demande du parquet, l’audience a été renvoyée au 8 juillet 2024, pour la comparution de Madame Aissata Diallo et de Michel Kamano, qui est hors du pays pour des raisons de santé, et éventuellement pour les plaidoiries et réquisitions.
Il faut rappeler que l’ex-président du parlement guinéen, Amadou Damaro Camara, est poursuivi pour des faits présumés de détournement de deniers publics, enrichissement illicite, et prise illégale d’intérêt, au même titre que Michel Kamano et Zeinab Camara, dite Zée Pharell. Le Chinois Kim, naturalisé guinéen, est poursuivi dans le même dossier pour complicité.
L’article Dossier Damaro à la CRIEF : vers les plaidoiries et réquisitions est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.