Dibu Martínez ridiculise Raphinha après la gifle : « Nous savons que… »

La nuit a tourné à l’humiliation pour le Brésil. Ce choc tant attendu face à l’Argentine, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, s’est transformé en leçon de football. À domicile, l’Albiceleste s’est imposée avec autorité (4-1), reléguant la Seleção dans le doute… et la colère. Après le match, Emiliano Martinez s’en est pris à Raphinha.

Dominée dans tous les compartiments du jeu, la Seleção a craqué dès la première période. Julian Alvarez, Enzo Fernández, Alexis Mac Allister puis Giuliano Simeone ont tour à tour crucifié Bento. Seul Matheus Cunha a sauvé l’honneur pour le Brésil. Mais ce n’est pas le score qui a marqué les esprits, c’est l’attitude.

À la 33e minute, alors que l’Argentine mène, Emiliano Martínez se permet un petit moment de spectacle. Le portier d’Aston Villa jongle avec le ballon, genou levé, sous les huées brésiliennes. Interrogé après la rencontre, Dibu reste droit dans ses gants : « On m’a renvoyé la balle, elle est arrivée haute et j’ai fait des jongles avec le genou. Mais rien de plus. Les gens ont aimé. »

Raphinha, les mots de trop

Avant le match, Raphinha avait enflammé la presse avec une déclaration violente :
« On va les tabasser, les tabasser, je te dis. Sûr et en dehors du terrain s’il le faut. Et je vais marquer. ».  Une sortie très mal digérée par le vestiaire argentin… et par le terrain. Dibu Martínez, interrogé sur les propos de l’ailier du Barça, a répondu calmement mais fermement.
« Depuis notre plus jeune âge, nous savons qu’il faut parler après les matchs, jamais avant. Surtout contre une sélection comme l’Argentine. Pour moi, c’était une erreur. »

L’Argentine a frappé fort. Le Brésil repart avec une défaite, des regrets… et beaucoup de silences. Cette soirée à Buenos Aires restera dans les mémoires.

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