Décoration murale, sacs en perles et maraîchage : le DG de l’ONFPP communie avec les apprenants de la cité CBK et des femmes maraîchères de Sonfonia

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L’Office National de Formation Professionnelle et de Perfectionnement ( ONFPP) accompagne les jeunes guinéens dans divers métiers comme la menuiserie, la maçonnerie, la plomberie pour faciliter leur insertion socio-professionnelle.


Au-delà, cette direction élargie son appui dans les domaines du maraîchage et dans les ateliers de formation en décoration murale et en confection des sacs en perles. Dans l’après-midi de ce jeudi, 11 juillet 2024, Lanciné Camara s’est rendu sur les lieu pour s’imprégner des réalités quant au niveau de compréhension des apprenants, mais également des conditions de travail et les difficultés auxquelles font face des femmes maraîchères de la plaine horticole de Sonfonia, en banlieue de Conakry.


« Nous avons l’habitude de former dans plusieurs métiers. Cette fois-ci au centre de la cité chemin de fer, c’est en décoration murale et en confection des sacs en perles. Et il faut reconnaître que ces jeunes dames et garçons en train de faire un travail formidable. De notre part nous sommes en train d’initier ces jeunes à faire des formations qui sont rentables pour que dès la fin de la formation avec leurs mains artistiques qu’ils soient capables de produire des bijoux et beaucoup de choses en faisant de l’art qui leur permettra de gagner leur vie », a dit le patron de l’OFPP, qui a plus loin indiqué que l’objectif recherché est d’offrir une autonomisation, des compétences et des métiers à ces jeunes, capables de faire tourner l’économie du pays à travers leur production.
À la cité chemin de fer sise à la cantine dans la Commune de Matoto, ils sont nombreux a avoir bénéficié de cet accompagner de l’Etat à travers l’Office National de Formation et de Perfectionnement. En confection des sacs en perles, elles sont 100 filles qui participent à cette formation. Déjà selon l’une des formatrices, un premier groupe de 50 personnes ont terminé pour une durée de deux (2) semaines.
« Actuellement nous sommes avec le deuxième groupe au nombre de 48. Nous sommes à la deuxième semaine. Ce métier nous permet de vivre, d’avoir de l’argent et surtout de ne pas quémander ailleurs. Nous les apprennons à faire des sacs en perles et d’autres accessoires comme les ceintures, les boxes pour les bureaux…on a plusieurs techniques. Comme vous le voyez, elles sont là, elles font les sacs, après on rassemble pour donner une forme. Les perles, les fils de pêche sont les matières premières qu’on utilise. Il y a les chaînes qu’on utilise comme accessoires », a confié la formatrice Asta Fofana.
Toujours dans ce centre, se fait la décoration murale, qui est un moyen très exceptionnel et qui consite à embellir des murs, des bureaux et des salles de classe.


« Nous le faisons ici pour aider les jeunes filles et garçons descolarisés ou qui n’ont pas un travail descent de faire un métier afin de pouvoir subvenir à leurs besoins.Comme matière première, nous utilisons le bambou, de la colle, la peinture, du carton, des perles pour embellir. C’est du recyclage et de l’art que nous faisons. C’est une passion. Il y a des jeunes filles et hommes que nous fermons. Nous devons former normalement 200 personnes. Là nous sommes avec le 4ème groupe composé de 25 personnes. La formation prend deux semaines et elle est gratuite(…) », a mentionné l’autre formatrice, Souadou Barry.
De la cité, la visite s’est poursuivie en banlieue de Conakry, à Sonfonia plus précisément. Là-bas, ce sont des plaines qui sont aménagées, lesquelles servent de l’apprentissage des nouvelles techniques d’amélioration des productions maraîchères à près de 300 femmes, notamment sur la préparation non seulement des sols, des pépinières, mais aussi leur traitement phytosanitaire.
« Ces femmes ont bénéficié des connaissances de base sur la préparation du sol, l’entretien des pépinières et aussi les procédures relative à la transplantation pour pouvoir leur permettre d’améliorer leur rendement. Au-delà, cette formation leur a permis d’avoir plus d’orientation sur le traitement, parce que dans le temps elles mettaient beaucoup de temps dans la préparation de la pépinière. Aussi, l’apprentissage des techniques d’utilisation des produits bio, de la fabrication jusqu’à leur utilisation (…). Parce que à des moments on ne peut pas nous accrocher aux produits chimiques, mais des produits bio de par l’utilisation des déchets, qu’elles ont utilisé pour faire le mélange. Il y a eu 250 femmes qui ont suivi de façon active la formation pendant 25 jours et 100 % pratique », a expliqué M. Daouda Bangoura, formateur et spécialiste en production maraîchère.
« Nous sommes très heureuses des résultats de cette formation, parce qu’elle nous a permis de mettre en pratique ce qu’on a appris. J’avoue que dans le passé on pratiquait ces genres de techniques mais à la routine. C’est grâce à cette formation qu’on pu mettre pratiquer ce que nous sommes en train de faire. Au début nous pouvons dire que nos rendements étaient favorables, puisque c’est avec ça nous faisons Le quotidien. Mais ces techniques apprise, nous pensons déjà que nos rendements vont largement augmenter. Déjà les pépinières ont donné, nous avons le repicage et nous allons suivre l’évolution de la chose », s’est réjouie au nom de ses amies, Hadja Adama Camara, maraîchère, avant de soulever quelques soucis rencontrés.
« Nous sommes débordées par l’eau, mais aussi la construction des logements sociaux. C’est pourquoi nous souhaiterions que Gouvernement nous aide, surtout le ministère de l’agriculture. Que le Ministre lui-même vienne s’enquérir des réalités. Les comptes rendus de tous les jours ne nous arrangent pas. Mais s’il vient constater de ses propres yeux, je crois qu’on pourra trouver solution à nos problèmes », a-t-elle sollicité.
Après avoir écouté ces femmes, le Directeur général de l’ONFPP a confié qu’à l’image de l’intérieur du pays, le Gouvernement voudrait démontrer « qu’il est possible de vivre et faire de l’agriculture à Conakry, d’où le choix des plaines de Sonfonia, dédiées à la pratique du maraîchage dans les serres qui souffraient de leur mise en valeur depuis 2021. Avec une première expérience aux résultats peu réduisant, M. Lanciné Camara a reconnu les nombreux défis qui restent une préoccupation.


« Nous sommes face à plusieurs défis notamment la maîtrise de l’eau, devant permettre le fonctionnement des serres. C’est pourquoi nous avons investi dans les intrants, dans les bio fertilisants. On a des consultants qui accompagnent ces femmes là répartis en plusieurs groupes pédagogiques mais il faut reconnaître qu’il ya des désillusions, que tout ne marche pas comme souhaité surtout en cette période hivernale où les dames doivent faire face à plusieurs défis. Le défi de l’eau, de l’inondation de leur serre mais aussi le défi de l’accompagnement des partenaires, des parties prenantes dans leur secteur d’activité. Ici vous avez de la tomate, des aubergines, des piments, nous ne sommes pas trop sûr que la culture soit bonne cette fois-ci. Il s’agit d’un mécanisme d’apprentissage, tout ne réussit pas forcément au premier coup. Les serres existent depuis 2021, c’est la première foi que les femmes font une tentative de culture ici et nous sommes face à un résultat un peu mitigé où nous estimons que cette première manche malheureusement pour nous ne sera pas forcément couronnée de succès….”, a-t-il reconnu.
Sâa Robert Koundouno
(+224) 620-546-653

 

 

 

 

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