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Dans une interview exclusive accordée à Guineenews, le Directeur Général de l’Institut National de la Statistique revient sur les étapes clés du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH4) en cours, en répondant aux interrogations sur la transparence et l’équité du processus.
Guineenews : Monsieur le directeur Général, bonjour
Dr Makan Doumbouya: Bonjour
Guineenews : Nous sommes dans le processus du quatrième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-4), notamment au niveau de la phase de formation. Est-ce que vous pouvez nous dire où en est l’évolution?
Dr Makan Doumbouya: Comme vous le savez, le Gouvernement guinéen s’est engagé à réaliser le quatrième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH4) en février 2022. Depuis cette date, le Ministère du Plan et de la Coopération, à travers l’Institut National de la Statistique (INS), a entrepris des travaux préparatoires qui ont permis d’élaborer le document de projet PRODOC, de mobiliser les ressources financières et humaines, d’élaborer les outils de collecte (questionnaires, fiches techniques et manuels), ainsi que les applications informatiques qui ont été développées. L’INS a également réalisé la phase de cartographie censitaire qui a permis d’avoir une première estimation de la population et de collecter des informations sur les infrastructures sur l’ensemble du pays. Il a également procédé à la phase pilote du recensement et à la formation des formateurs des agents recenseurs pendant trois semaines. A date, il est en train de former les agents recenseurs dans tout le pays.
En résumé, l’INS a réalisé des travaux préparatoires, la cartographie censitaire, le recensement pilote, la formation des formateurs et la formation des agents recenseurs qui est en cours.
Guineenews : Au niveau de la formation des agents recenseurs, étape dont on est au début, qu’est-ce qu’on peut retenir pour faire le point?
Dr Makan Doumbouya: Comme je le disais tout à l’heure, nous avons déjà fait la formation des formateurs. Au total, nous avons formé 1 200 candidats formateurs. Suite à la formation, ils ont été évalués pour retenir 800 agents formateurs. Ensuite, nous avons procédé au recrutement de près de 26 000 agents à former.
Au total, nous avons enregistré environ 33 000 agents candidats. Sur la base des critères définis, nous avons retenu 26 000 agents qui sont actuellement en formation. Donc, pour résumer, nous avons fait la formation des formateurs et avons entamé la formation des agents recenseurs depuis le 2 juin 2025.
Guineenews : A cette étape, il nous a été remonté des difficultés, notamment à Faranah. Des agents présélectionnés via la plate-forme officielle déclarent avoir des difficultés pour accéder au centre de formation. Est-ce que vous en êtes informé ? et Quelles pourraient être les causes de ce dysfonctionnement si vous en êtes saisi?
Dr Makan Doumbouya: Je ne sais pas de quelle source vous avez cette information. Ce que je peux vous dire, nous avons présélectionné 26 000 agents candidats recenseurs. Vous savez, depuis près de deux mois maintenant, nous avons lancé le processus de recrutement des agents recenseurs. Nous avons développé une plateforme en ligne qui permet à chaque candidat de s’enregistrer, d’indiquer sa zone de résidence, sa zone de préférence d’affectation, la langue parlée, son niveau d’instruction, etc. A un moment donné, nous avons constaté que le nombre d’agents inscrits en ligne n’avait pas atteint les besoins exprimés par endroits.
Nous avons déployé, dans toutes les sous-préfectures du pays, une mission de sensibilisation, d’information et de communication pour que les agents puissent s’inscrire. Certains étaient dans des zones difficiles d’accès à Internet. Nous avons élaboré une fiche simplifiée d’inscription des candidats, qui a été remplie par ceux qui n’avaient pas accès à Internet.
A l’issue du processus de recrutement, nous avons enregistré au total 33.000 agents, comprenant ceux inscrits en ligne et sur des fiches remontées par les sous-préfets, les préfets, et les Gouverneurs. Les principaux critères retenus sont : être résident, parler la langue de la zone d’affectation, avoir un niveau d’instruction d’au moins bac +2, et avoir dans la mesure du possible, une expérience en matière d’enquête. Sur cette base, nous avons fait une pré-sélection de 26.000 agents à former. Pour votre information, nous avons besoin de 23.000 agents recenseurs.
Lorsque la liste des candidats retenus pour la formation a été établie, nous avons fait un premier appel pour demander systématiquement la disponibilité des candidats. Sur la base de leur disponibilité, on a dressé la liste des candidats à la formation, en fonction des critères que j’ai définis. Ensuite, nous avons fait un deuxième appel pour annoncer aux candidats présélectionner qu’ils sont retenus.
Parmi ceux qui ont été appelés pour savoir la disponibilité, certains ont pensé à tort qu’ils sont retenus, alors que quand ils ont été appelés, c’était pour savoir s’ils sont disponibles. Il y a eu d’abord un problème de compréhension qui s’est posé à leur niveau. Par ailleurs, nous avons constaté que beaucoup d’agents du recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC) se sont inscrits pour participer au dénombrement principal du RGPH – 4.
Les autorités nous ont interpellés pour faire attention, parce que le RAVEC et le RGPH – 4 constituent tous des outils de planification de notre pays. Nous ne pouvons pas démobiliser les agents du RAVEC au profit du RGPH – 4. C’est ainsi que certains qui sont dans le RAVEC se sont faits remplacer par leurs frères ou leurs sœurs.
D’autres candidats sont des fonctionnaires nouvellement recrutés qui étaient en formation civilo militaire à Kindia et à Forécariah, qui n’étaient pas disponibles. Certains d’entre eux se sont faits remplacer par des proches. D’autres candidats, pour des raisons diverses, n’étaient pas disponibles. Donc, comme dans toute opération d’envergure du genre, il est normal qu’on vérifie l’identité de chaque agent avant le début de la formation.
C’est pourquoi, nous avons procédé à une vérification systématique des candidats, en comparant leurs identités sur leurs pièces d’identité et leurs récépissés, avant leur entré dans les salles.
A Faranah, certains agents, par impatience ou pour par manque d’informations, ont pensé être éliminés. C’est ce qui s’est passé. Mais, on peut vérifier et je peux vous assurer que ce processus est transparent et rigoureux. Ceux qui sont retenus le sont tous sur la base de critères objectifs que sont la résidence, la langue parlée, le niveau d’instruction et l’expérience par le passé en matière de recensement ou d’enquête en général.
A Faranah, comme partout en Guinée d’ailleurs, il n’y a pas eu de discrimination. On ne peut pas quand même prendre ce risque. Ceux qui nous connaissent savent que tout ce que nous faisons ici est vraiment transparent.
Guineenews : Vous avez en même temps abordé la question liée aux préoccupations concernant l’absence de listes claires et le manque de communication allégués par endroits. Mais les mesures que vous avez prises pour apporter des solutions à cette préoccupation, est-ce qu’on peut en savoir davantage?
Dr Makan Doumbouya: Déjà, avant le démarrage du processus, des instructions ont été données à tous les coordonnateurs préfectoraux et régionaux de recevoir systématiquement tous ceux qui ont été appelés après avoir été retenus. En dépit de cette mesure, s’il y a une plainte, on vérifie. Si la preuve existe, la personne est reçue dans la salle.
La deuxième mesure que nous avons prise, au niveau de chaque préfecture, chaque région, chaque commune, est la tenue d’une session d’un comité de délibération, présidé par le préfet, le gouverneur ou le maire. Ce comité est composé de cadres qui vérifient les réclamations et dressent un PV. Ce PV est utilisé pour prouver que la liste envoyée a fait objet d’examen et d’approbation par le comité local.
En plus de ces deux mesures, il y a un mécanisme de gestion des plaintes. Un schéma est mis en place pour remonter l’information, à travers un numéro vert, en cas de plainte. Après vérification, si la plainte est justifiée, tout de suite, la personne est rétablie dans son droit.
Guineenews : La formation est-elle ouverte à tous les candidats retenus via la plateforme ou existe-t-il une sélection secondaire sur le terrain ?
Dr Makan Doumbouya: Comme je l’ai dit, au départ, le nombre d’inscrits sur la plateforme n’a pas atteint les besoins exprimés. En effet, lorsque nous avons lancé le recrutement, le nombre d’inscrits sur la plateforme étaient largement inférieurs aux besoins. Nous avons déployé une mission d’information et de sensibilisation dans tout le pays. La mission a rencontré partout la jeunesse, les sous-préfets, les maires pour leur dire que le recensement est une affaire de tous et inviter les jeunes des localités à être agents recenseurs de préférence de leurs localités, à moins qu’il n’y ait pas de compétences disponibles.
Comme les gens se plaignaient parfois pour dire qu’ils n’avaient pas de ressources pour la connexion, et pour scanner leurs documents administratifs, nous avons, élaboré une fiche simplifiée de recrutement qui a été acheminée par nos cadres. Au niveau des sous-préfets, des maires, des préfets, dans chaque localité en difficulté, les agents partaient remplir cette fiche qui nous a été remontée.
C’est la compilation des inscriptions en ligne, des fiches remplies par les agents dont nous venons d’évoquer le cas qui ont servi à établir la liste. Et c’est cette liste-là qui a été retenue. Il n’y en a pas d’autre…
Malgré tout ça, il y a des localités où le nombre d’argents demandé n’a pas été atteint. Dans ce contexte, s’il y a des jeunes sur place qui répondent aux critères, les sous-préfets peuvent proposer de les recruter. Il n’y a aucun moyen dans le mécanisme pour soustraire, ou supprimer un nom sur liste.
Guineenews: Autrement dit, les listes supplémentaires que vous avez envoyées pour parer aux problèmes techniques, notamment liés à la connexion, ce sont des listes sécurisées qui ne sont pas susceptibles d’être changées?
Dr Makan Doumbouya: Non, en fait, ce n’est pas des listes supplémentaires. Je reprends. Les candidats se sont inscrits sur la plate-forme. Ceux qui n’ont pas pu, se sont inscrits sur des fiches qui nous ont été remontées. Une liste globale a été établie ici. On a fait une seule liste ici, comprenant ceux qui sont inscrits en ligne, et ceux qui ont rempli les fiches. Et c’est sur la base de ce que je vous avais dit là, savoir la résidence d’abord, la langue parlée, le niveau d’inscription. C’est cette liste-là qui a été dressée et envoyée. Il n’y a pas d’autre liste supplémentaire là-bas.
Guineenews : Mais avec toutes ces mesures, il y a quand même eu des localités où le quorum n’a pas pu être atteint, comme vous le disiez tantôt. Du coup, il y a d’autres agents recenseurs qui ont quitté leurs lieux de résidence pour aller travailler dans d’autres localités. Quel est le mécanisme qui a été mis en place pour encadrer ce processus ?
Dr Makan Doumbouya: En fait, ce que nous avons fait, lorsque, par exemple, une zone n’a pas atteint le nombre d’agents à former, on regarde dans les zones voisines. Par exemple, si dans une préfecture, on n’a pas atteint le nombre, on regarde les préfectures voisines qui ont enregistré un excédent de candidatures pour minimiser le transport. Donc, c’est ceux-là qui ont été identifiés et affectés aux zones qui en avaient besoin. Et pour tenir compte de ça, on a prévu le transport, le déplacement entre la zone de résidence et la zone d’affectation. Donc, comme mécanisme, c’est ce que nous avons fait. On va dans la zone proche, on recrute des agents supplémentaires, on les affecte et on prévoit le transport pour aller.
Guineenews : Au niveau du processus, vous l’avez dit, il y a eu des difficultés parfois de compréhension et autres. Qu’est-ce qui est fait au niveau de l’institut national de la statistique pour éviter des frustrations et des accusations de favoritisme ?
Dr Makan Doumbouya: Déjà, on a mis en place un mécanisme de gestion des plaintes qui est d’ailleurs exigé par nos partenaires, notamment la Banque Mondiale. A cet établi, il y a un numéro vert qui a été acquis. Nous avons mis en place un centre appel.
Guineenews: Le numéro vert, c’est lequel ?
Dr Makan Doumbouya: C’est 892 qui est communiqué aux agents dans toutes les salles. Et les agents ont la possibilité, à partir de ce numéro vert-là, d’appeler, de porter plainte. A notre niveau, lorsque la plainte est reçue, elle est analysée et traitée pour apporter des solutions appropriées à la plainte.
Guineenews : Nous revenons toujours au cas de Faranah parce que notre démarche est partie de là. Est-ce qu’il y a des difficultés spécifiques à Faranah ou ailleurs, surtout en ce qui concerne l’hébergement, le transport, sur le plan logistique de façon générale?
Dr Makan Doumbouya: Vous savez, l’esprit de ce recensement est le recrutement des résidents. C’est ça l’esprit. On suppose que chaque agent recense dans sa zone. Donc, naturellement, il n’y a pas de problème de logement. Ceux qui se sont déplacés, c’est-à-dire ceux qui ont quitté, à notre demande, leurs zones de résidence pour leur zone d’affectation, perçoivent une prime en fonction du coût du transport. Ils perçoivent également une prime du transport local. C’est ce qu’on a prévu. Maintenant, il y a des agents, parfois, qui sont résidents ici. Ils déclarent dans l’application qu’ils sont résidents à Mamou. Ce n’est pas de notre faute. C’est écrit que chaque agent doit être dans sa zone de résidence. Si vous résidez à Conakry, vous déclarez que vous résidez à Mamou, nous considérons que vous n’aurez pas de logement à payer parce que vous êtes résident de Mamou. Mais, de façon générale, le principe est qu’un agent enquête ou recense dans sa zone de résidence. Donc, le problème ne se pose pas.
Guineenews : Au niveau des primes, là aussi, il nous a été remonté que le mécanisme n’est pas suffisamment expliqué aux agents. Donc, il y a des préoccupations autour du sujet. Qu’est-ce qui est prévu réellement?
Dr Makan Doumbouya: Ecoutez, à l’entame de la formation, les premières informations à donner aux agents recenseurs portent sur le traitement, la rémunération, les primes de transport, de restauration, de communication. C’est par ça qu’on commence d’abord. On indique à chaque agent que pendant la formation, voici ce que vous avez comme primes de transport, primes de restauration, primes de communication, etc. Pendant le recensement, on fait la même chose. Et on demande leur avis, leur consentement libre. Est-ce qu’ils sont d’accord, oui ou non ? Ceux qui sont d’accord, restent, continuent la formation. Ceux qui ne sont pas d’accord, sortent librement. Ça, c’est d’abord le premier élément à dispenser. Aucun agent n’entre dans la salle sans avoir ces informations-là. A moins qu’il ne soit pas de bonne foi.
Deuxième chose, le traitement. Pendant la formation des formateurs, on les payait par jour à 50 000 francs. 50 000 francs par jour comme primes de transport. Ils avaient droit à deux pauses café par jour, et une pause déjeuner. Quand on compare aux autres pays de la sous-région, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Burkina, ça variait de 2500 cfa à 3500 cfa, sans pause café et sans pause déjeuner. Quand vous convertissez ça, ils n’ont pas ce qu’on leur paye ici.
Au cours de la formation que nous faisons actuellement, ils perçoivent par jour 20 000 francs guinéens de prime de transport, et 25 000 francs de prime de restauration, ce qui fait 45 000 francs par jour. Pendant la formation, on a payé à 1500 cfa par jour au Sénégal, 2000 cfa en Côte d’Ivoire. Avec l’effet de masse, le montant total de ces primes est élevé.. On a 800 formateurs qui sont payés à 4 millions pendant les 14 jours. C’est pourquoi, quand certains disent que c’est dérisoire, ça m’étonne. Et mieux, ils sont assurés pendant la formation. Dans d’autre pays, ce n’est pas le cas. Et même les partenaires sont unanimes que la Guinée fait mieux.
Guineenews: Ils ont quelle sorte d’assurance ?
Dr Makan Doumbouya: C’est l’assurance accident. Pendant tout le long de la formation, ils sont assurés.
Guineenews: Ça, c’est ce qui est prévu. Mais au cas où les choses ne se passent pas comme prévu, le risque zéro n’existe pas. C’est-à-dire au cas où ce principe-là, même clairement établi, n’était pas respecté, quel est le processus de réclamation ?
Dr Makan Doumbouya: Il n’y a aucun risque qu’ils ne soit pas payé tel que c’est prévu.
Guineenews: Le risque est zéro ?
Dr Makan Doumbouya: Le risque est zéro. On a commencé il y a un bon moment. On a fait la cartographie censitaire pendant 11 mois. On avait travaillé avec près de 900 personnes, voire 1000 personnes. Personne ne dira qu’il n’a pas été payée. Pour ce cas spécifique, ils sont payés tel que c’est prévu. Maintenant, si un agent a une réclamation à faire, comme je l’ai dit, nous avons mis en place un centre d’appel pour recueillir et gérer des plaintes.
Donc si quelqu’un nous dit qu’il n’a pas été payé ou qu’il n’a pas perçu la totalité du montant qu’il a dû recevoir, nous allons vérifier. Ils sont payés par Orange Money. On envoie l’application, on vérifie… D’abord, ils envoient leur numéro, on vérifie si le numéro qu’ils ont envoyé leur appartient. Est-ce que le numéro qu’ils envoient a un compte Orange Money ? Est-ce que le numéro qu’ils ont envoyé a la capacité de recevoir le montant prévu?
Donc tout le paiement est électronique ?
Dr Makan Doumbouya: Tout est électronique. On ne paie aucun franc en espèce. Ils sont payés par Orange Money. Voici l’application pour preuve. Tout est électronique. Tout se fait en ligne et le rapport est systématique. Si quelqu’un se plaint, on le sait tout de suite là. Vous pouvez vérifier. Ça c’est la situation…
Ceux-ci n’ont pas été payés, parce que parfois, ils n’avaient pas Orange Money. Ou ils ont deux numéros et ont oublié lequel est sur Orange Money ou quand le montant est supérieur à la capacité du numéro, orange Money a généré la liste et tout a été systématiquement vérifié et corrigé. Regardez ici (le document dans l’ordinateur ndlr). Ça c’est le paiement. Dès qu’on envoie la liste, ça se conditionne. C’est ici que je vais voir la liste.
Guineenews: Quand une opération est faite, vous êtes censé la voir à partir d’ici…
Dr Makan Doumbouya: Bien sûr que oui. C’est un paiement électronique. Ce n’est pas en espèce…
Guineenews: Ces dernières explications prennent en compte l’une de nos dernières questions. Est-ce qu’on peut avoir une idée sur le coût global et la durée de ces opérations?
Dr Makan Doumbouya : Le coût qui a été approuvé par le conseil national du recensement, s’élève à environ 38 millions de dollars, soit à peu près 330 milliards de francs guinéens.
Guineenews : Nous arrivons au terme de cet entretien. Y a-t-il un aspect que nous n’avons pas évoqué et sur lequel vous souhaitez vous exprimer?
Dr Makan Doumbouya : Je voudrais inviter les populations, au nom des autorités, à se faire recenser parce que le RGPH est un outil de planification. Il va permettre à notre pays, de disposer d’informations indispensables à la planification en termes d’éducation, de santé, d’investissement dans les infrastructures de transports, d’énergie… Il concerne tous ceux qui résident en Guinée, les Guinéens comme les étrangers, quel que soit l’âge. Les données à collecter vont permettre aux autorités de prendre des décisions efficaces et efficientes. Je voudrais également rassurer les acteurs que ce processus est rigoureux et transparent. J’invite les participants à la formation à faire preuve de concentration, d’assiduité pour qu’à la fin de ce processus, ils maîtrisent tout ce qu’il faut pour travailler sur le terrain, sans difficulté.
Guineenews : Ceci nous sert de mot de la fin. Merci monsieur le Directeur Général.