Dabola : le baccalauréat entamé sous le signe de la tolérance zéro

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Après le certificat de fin d’études élémentaires et le brevet d’études de premier cycle, le baccalauréat unique session 2024 a démarré ce samedi 22 juin 2024 sur toute l’étendue du territoire national.

À Dabola, c’est au centre collège-lycée Barry Diawadou que le lancement des premières épreuves a lieu.

Cette année, ils sont 384 candidats dont 117 filles répartis dans deux (2) centres à savoir le collège-lycée Barry Diawadou et le collège-lycée Kémo Condé.
Contrairement aux deux précédents examens, les mesures ont été durcies au baccalauréat.

Le port et l’utilisation des téléphones, même pour les délégués de centres sont interdits. Autorités administratives et communales, DPE, journalistes, personnes n’a été autorisé à accéder avec un téléphone dans les centres.

Le superviseur national des examens à Dabola revient sur la nécessité du renforcement de ces mesures.

« Par rapport au baccalauréat, les dispositions prises sont des mesures qui doivent l’être et que chaque candidat et surveillant doit respecter parce que qui juge un pays, le juge en fonction de son système éducatif. C’est pour éviter qu’il ait encore des comportements qui font honte à la nation. Je pense que c’est normal que ces décisions soient renforcées car c’est l’éducation. Il faut donc rappeler à tous les acteurs que c’est ce qui se doit dans les centres. J’invite tous les acteurs du système éducatif à faire en sorte que le baccalauréat se passe sans fausse note », a dit Salifou Camara, par ailleurs secrétaire général de la fédération syndicale professionnelle de l’éducation (FSPE).

« Le Ministre décide lui-même de laisser son téléphone dans son bureau. Donc nous qui le représentons dans les préfectures nous allons faire autant. Le renforcement de ces mesures c’est pour empêcher que les sujets ne se retrouvent dehors car cet examen est très sensible », a renchéri le DPE Sékouba Aïssata Camara.

Dans une note adressée aux autorités éducatives, l’inspecteur général de l’éducation, dit constater avec regret la résurgence et la persistance d’anciennes méthodes et pratiques qui visent à décrédibiliser les examens nationaux session 2024. Il s’agit notamment de l’utilisation des téléphones, et la résurgence des comités de rédaction et de résolution frauduleuse des épreuves dans et aux alentours des centres d’examens.

Thierno Mamadou

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