Crime passionnel à Dixinn : Djenabou Barry nie avoir tué son amant

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Ce mardi 29 avril, le Commissariat central de Dixinn a procédé à la présentation de Mme Djenabou Barry, âgée de 33 ans. Elle est accusée d’homicide volontaire sur son compagnon, Mohamed Camara, 37 ans, frigoriste de profession, domicilié au quartier Belle-Vue, secteur Petit Fouta. Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 31 mars 2025, aux environs de 23 heures.

Lors de cette présentation, la chargée de communication de la Direction générale de la police nationale, le capitaine Rama Baldé, a indiqué que le corps sans vie de Mohamed Camara avait été découvert sur les lieux par l’équipe de garde du Commissariat central de Dixinn, et le décès confirmé par un médecin légiste.

« Une enquête a été immédiatement ouverte. Après plusieurs semaines d’investigation, Djenabou Barry, la petite amie de la victime, sur qui pesaient des soupçons dès le départ, a été interpellée à Sonfonia Samatran, le vendredi 25 avril 2025. Lors de son audition, elle a nié en bloc avoir tué son compagnon », a-t-elle déclaré.

Poursuivant, le capitaine Baldé a ajouté que Mme Barry a toutefois reconnu avoir été présente sur les lieux le jour des faits et s’être battue avec Mohamed Camara pour des raisons de jalousie.

« Elle a expliqué qu’après une altercation, elle l’aurait laissé en vie. Ce n’est que le lendemain, en revenant sur les lieux, qu’elle aurait appris sa mort », a précisé la capitaine.

Et de poursuivre : « Prise de panique et pour des raisons qui lui sont propres, Djenabou Barry a quitté la Guinée pour un pays voisin, où elle est restée plusieurs semaines avant d’être finalement arrêtée vendredi dernier à son domicile à Sonfonia Samatran. »

Devant les journalistes, l’accusée a continué de nier les faits qui lui sont reprochés.  « Un jour, Mohamed Camara m’a appelée. Je suis venue et nous sommes restés ensemble de 21 h à 23 h. Quand j’ai voulu rentrer chez moi, il a insisté pour que je reste. Il m’a obligée à venir chez lui, m’a enfermée dans la maison, puis il est revenu vers une heure du matin avec une fille. Ils m’ont trouvée dans la chambre. Lorsque j’ai tenté de m’en prendre à la fille, Mohamed s’y est opposé, ce qui lui a permis de fuir. Je me suis battue avec lui. Il m’a demandé mon téléphone pour passer un appel. C’est une fille qui a répondu. Ensuite, il a réclamé son propre téléphone. C’est après cela que je suis partie. Il a voulu m’accompagner, mais j’ai refusé », a-t-elle relaté.

Et de continuer : « Le lendemain, j’ai essayé de le joindre à plusieurs reprises, sans succès. Vers 21 h, je suis allée à notre lieu habituel, je ne l’ai pas trouvé. En arrivant chez lui, j’ai constaté que la porte était fermée. Avec l’aide des voisins, nous avons ouvert la fenêtre, tenté de le réveiller, en vain. Nous avons alors défoncé la porte et découvert son corps, sans vie. Alerté, le propriétaire des lieux nous a tous fait sortir. Je suis rentrée chez moi, j’ai pris mon sac et je suis partie en Gambie. À mon retour, la police m’a interpellée. »

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