PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Les débats dans l’affaire ministère public contre Zenab Dramé, ancienne ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, se sont poursuivis le mercredi 3 Avril dernier, devant la chambre de contrôle de l’instruction de la CRIEF.
Elle est poursuivie pour des faits présumés de détournement de deniers publics portant sur un montant de plus de 29 milliards de francs guinéens. Tandis que ses coaccusés Eveline Fola Mansaré, Tibou Camara et Ismaël Dioubaté sont quant à eux poursuivis pour complicité.
Les débats ont porté sur la demande de jonction des procédures pour qu’ils soient tous jugés pour les mêmes faits.
Au sortir de l’audience, Me Bernard Saa Dissi Millimouno, un des conseils de l’État guinéen dans ce dossier n’a pas manqué de donner la raison qui les a poussés à faire appel contre cette ordonnance.
«Nous avons fait appel parce qu’on a estimé que cette ordonnance ne cadre pas avec nos intérêts. Il y a deux procédures : la procédure de l’appel aux faits de l’État guinéen de l’ordonnance qui a été rendue le 1er novembre 2023 par la deuxième section de l’instruction de la CRIEF et la procédure de la requête en annulation qui a été introduite par les avocats de la défense. Notamment les avocats de Madame Zenab Dramé, Madame Eveline Fola Mansaré. Donc, la cour a ordonné la jonction entre les deux procédures et il y a eu les débats, chacune des parties a donné ses moyens et le dossier a été mis en délibéré et la décision sera rendue le 17 avril prochain», a-t-il expliqué.
Pour sa part, l’avocat de la défense, Me Dinah Sampil s’est réjouit du fait que la chambre ait accepté de joindre les deux procédures avant de donner des détails sur les débats qui ont eu lieu devant la chambre de contrôle.
Cette audience fait suite à l’ordonnance qui avait été rendue dans ce dossier. Mais n’étant pas satisfait, l’État guinéen représenté par l’agent judiciaire de l’État a relevé appel.
Saidou Barry