Cour Suprême : son pourvoi en cassation rejeté, que risque désormais le col. Bienvenu Lamah ?

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Le verdict dans le dossier du colonel Bienvenu Lamah a été rendu ce vendredi 16 février 2024 par les chambres réunies de la Cour Suprême à Conakry. Elles ont tranché en défaveur de cet officier supérieur de la gendarmerie nationale après une longue bataille judiciaire. La Cour Suprême a rejeté le pourvoi en cassation introduit par les avocats de cet ancien préfet de Mamou et actuel commandant de la zone spéciale de Conakry. Le verdict a été prononcé par le juge Mohamed Sidiki Zoumanigui.

Accusé de « complicité d’abus d’autorité, meurtre, assassinats, viols et coups et blessures volontaires », le colonel Bienvenu Lamah subit un nouveau revers à la Cour Suprême. Suite à cette décision, le cabinet d’instruction du TPI de Dixinn va rouvrir l’enquête le concernant. À l’issue de cette enquête, le cabinet rendra une ordonnance de clôture qui pourrait être soit un non-lieu, soit un renvoi devant la cour.

Quels sont les risques encourus par le colonel Bienvenu Lamah ?

Si le Tribunal de Première Instance de Dixinn rend une ordonnance de renvoi à l’issue de l’enquête, le colonel Bienvenu Lamah pourrait être jugé dans l’affaire du massacre du 28 septembre 2009. Un procès où sont jugés actuellement 13 officiers de l’armée guinéenne dont l’ancien président, le capitaine Moussa Dadis Camara, son aide de camp, commandant Aboubacar Sidiki Diakité dit ‘’Toumba’’, les anciens ministres, colonel Moussa Tiégboro Camara et colonel Chérif Diaby, le colonel Blaise Goumou…

Il convient de rappeler que le Colonel Bienvenu Lamah a été arrêté le 21 novembre 2022 et incarcéré à la Maison Centrale de Conakry. Ses démêlés judiciaires ont débuté lorsque le commandant Toumba Diakité l’a accusé lors de son témoignage au procès du 28 septembre en cours. Ce dernier l’avait identifié comme l’un des responsables du camp Kaleyah d’où seraient partis les militaires soupçonnés d’avoir commis des massacres contre des opposants à une éventuelle candidature du capitaine Moussa Dadis Camara à l’élection présidentielle.

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