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La Direction générale de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix (DGCIP) a procédé, ce mardi 28 octobre 2025, au lancement officiel d’un atelier de renforcement des capacités des acteurs locaux à la mairie de Ratoma.
Cette session, première d’une série qui s’étendra dans les communes de Lambandji, Sonfonia et Kagbelen, porte sur les techniques de négociation, de dialogue, de prévention et de gestion des conflits, ainsi que sur les réponses alternatives aux discours de haine.
L’objectif : doter les acteurs communautaires et institutionnels des outils pratiques nécessaires à la construction d’une paix durable et à la préservation du vivre-ensemble dans les quartiers sensibles de la capitale.
Dans son discours de bienvenue, le Président de la Délégation Spéciale de la Commune de Ratoma, Ahmed Sékou Traoré, a exprimé un profond sentiment d’appartenance à sa localité, rappelant le chemin parcouru depuis les périodes de turbulences sociales qui ont marqué l’histoire récente de cette commune.
« Il vous souviendra que, dans un passé récent, Ratoma était réputée pour être un foyer de délinquance et de violence. Aujourd’hui, grâce à l’avènement d’un homme engagé et patriote, en la personne du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, notre municipalité est en pleine mutation », a-t-il déclaré.
Le président de la délégation spéciale a salué la tenue de cet atelier, qu’il qualifie d’« opportun et nécessaire », dans un contexte où la promotion du dialogue social est devenue une priorité locale.
« Nous avons compris très tôt qu’il fallait identifier les sources réelles des tensions dans notre communauté. Ces problèmes, souvent liés à un manque de dialogue social, nécessitent une approche participative », a-t-il ajouté, avant d’exprimer sa gratitude au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire clé du projet.
Ahmed Sékou Traoré a enfin invité les participants à s’approprier les outils qui leur seront transmis pour entretenir durablement la paix et la cohésion sur le territoire communal, notamment à l’approche de la prochaine élection présidentielle du 28 décembre.
Prenant la parole à son tour, le Directeur Général de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix, M. Amirou Diawara, a salué l’engagement du Président de la Délégation Spéciale de Ratoma, qu’il a qualifié d’« acteur triplement engagé » pour la jeunesse, les collectivités locales et la citoyenneté.
« Cet atelier marque une étape importante dans notre politique de renforcement des capacités locales. Il vise à outiller les acteurs communautaires en matière de négociation, de dialogue, de prévention et de gestion pacifique des conflits, tout en promouvant des réponses constructives face aux discours de haine », a-t-il souligné.
Selon M. Diawara, cette démarche s’inscrit dans la mise en œuvre du projet de promotion de la participation des jeunes à la consolidation de la paix, notamment dans les quartiers cibles de l’axe Hamdallaye-Kagbelen.
« Nous vivons dans un monde où les tensions croissantes nous rappellent notre devoir collectif de promouvoir la cohésion sociale. Cet atelier se veut donc un cadre de concertation, d’échanges et de dialogue, dans l’esprit du leadership du Président de la République, Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, qui œuvre sans relâche pour la réconciliation nationale », a-t-il poursuivi.
Il a, par ailleurs, remercié le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, M. Ibrahima Kalil Condé, ainsi que le PNUD et le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF) pour leur appui constant à cette dynamique.
Représentant le Premier Ministre, Adama Garanké Diallo, conseillère à la Primature, a salué cette initiative qu’elle qualifie de « cruciale » dans le contexte actuel.
« Nous vivons dans un monde en mutation, où les incompréhensions et les divergences d’opinion peuvent fragiliser la cohésion sociale. La Guinée aspire légitimement à une paix durable et à un développement inclusif », a-t-elle déclaré.
Elle a rappelé que, sous le leadership du Général d’armée Mamadi Doumbouya, le gouvernement place la prévention des conflits et la lutte contre les discours de haine au cœur de sa politique.
L’accent, a-t-elle souligné, est mis sur la jeunesse et la cohésion sociale, véritables leviers du développement durable du pays.
« Ces formations permettront aux acteurs locaux et aux jeunes leaders de devenir les artisans du dialogue, de la tolérance et du vivre-ensemble dans leurs communautés. J’invite tous les participants à s’approprier ces outils et à les utiliser quotidiennement pour faire rayonner la paix », a conclu la représentante de la Primature avant de déclarer l’atelier officiellement ouvert.
L’atelier de Ratoma marque le coup d’envoi d’une série d’activités prévues dans les communes de Lambandji, Sonfonia et Kagbelen, en partenariat avec le PNUD et le Fonds de Consolidation de la Paix.
Il s’inscrit dans la vision gouvernementale de construction d’une société apaisée, où chaque citoyen devient un acteur de paix et de cohésion nationale.
À travers cette initiative, la Direction Générale de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix confirme son rôle central dans la sensibilisation, la formation et la mobilisation des acteurs locaux autour des valeurs de civisme, de tolérance et de respect mutuel.
L’article Consolidation de la Paix : la DGCIP forme les acteurs locaux de Ratoma est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.
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