Concours 2024 : les éclairages du ministre sur les 100 mille FG, les faux diplômes et l’usage des tablettes

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Le ministre du Travail et de la Fonction publique, Faya François Bourouno, a apporté des éclairages importants, ce mardi 14 mai 2024 par rapport au concours de recrutement en cours.

D’abord, concernant les 100 mille francs guinéens versés par les candidats, beaucoup de spéculations avaient circulé. Pour éclairer la lanterne, Faya François Bourouno, ministre du Travail et de la Fonction, explique que cet argent estimé à 14 milliards est bien au Trésor public. “Parmi toutes les opérations que nous avons déroulées, aucun franc ne vient de cette somme. Nous sommes en train de financer entièrement le concours sur d’autres lignes budgétaires. L’argent que les candidats ont payé se trouve dans un compte au Trésor Public”, a rassuré le ministre qui précise toutefois que le département est en droit d’utiliser cet argent car il s’agit des frais d’inscription. “Ce n’est pas seulement en Guinée. Partout où on parle de concours il y a toujours des frais de gestion. Ça peut-être des frais de traitement de dossiers ou des frais d’organisation logistique”, a-t-il ajouté.

Ensuite, Guinee360.com a interrogé M. Bourouno par rapport aux difficultés d’authentification des diplômes pour distinguer les vrais des faux. À ce propos, il a répondu que les candidats ayant soumis des faux diplômes se verront éliminer même s’ils gagnaient le concours.

“Après vérification si on trouve que c’est un faux diplômes, le candidat sera exclu du processus à tout moment. Nous avons des lois concernant les agents de l’État qui sont très claires : quand on utilise des fausses informations pour se faire recruter, l’État est en droit de te radier des effectifs de la fonction publique”, prévient François Bourouno.

Sur 140 mille candidats, 10 mille seulement seront retenus. C’est pourquoi, pour garantir la fiabilité et la transparence, l’intervention humaine dans le processus sera très réduite, selon le chef du département du Travail et de la Fonction publique. “On ne va pas utiliser de papier. Donc il y aura pas de correcteurs ni de saisie de notes. Nous allons procéder à un système de passation des épreuves axés sur des QCM (Questions à choix multiples) qu’on va paramétrer sur des supports électroniques et donc on va utiliser des plateformes pour permettre aux candidats de passer les épreuves sur des tablettes. Ils trouveront les tablettes installées dans les salles. Vous introduisez votre PV, l’épreuve s’affiche. Ensuite vous déroulez et répondez les questions. Et c’est à travers cette plate-forme que vous allez soumettre le traité. Cela va permettre le ministère du Travail d’avoir les résultats le plus rapidement possible. Donc on élimine cette chaîne qui est une source de corruption et de tripatouillage des notes.”

Il faut rappeler que le concours est prévu du 26 mai au 30 juin 2024 et se déroulera dans 9 centres urbains.

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