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Le jeudi 7 mars 2024, en prélude à la célébration de la Fête internationale des droits de la Femme, les responsables de NSIA ont organisé une conférence-débat autour du thème : “La vie de la femme face à sa carrière”. Ladite rencontre, marquée par des témoignages et de récits de vie de plusieurs femmes, a été animée par le psychologue, clinicien et sexologue, Dr Jean Lumbala.
D’entrée, celui qui se définit comme un féministe a rappelé que dans son rang de naissance, il est précédé par quatre sœurs, avant de confier avoir été rendu féministe par sa mère qui lui a appris à faire toutes les tâches ménagères.
Pour ce “fier” père de quatre enfants, dont deux filles, devenir père, c’est la plus grande réalisation de sa vie. D’où sa motivation à intituler le thème de son mémoire de Psychologue : “Le désir de devenir père”. Et pourquoi ? “Parce qu’on parle toujours de femme. On parle toujours du désir de maternité de la femme. Mais on oublie que nous les hommes, on est aussi très affectés”, a-t-il expliqué.
Citant une étude psychanalytique menée auprès des enfants, le conférencier a dit que l’identité se construit à partir de 5 ans. Et comme pour asseoir son argumentaire sur une base, Dr Jean dira que lorsqu’on pose des questions aux petits garçons ou aux petites filles sur ce qu’ils aimeraient faire dans la vie, la plupart des garçons vont répondre en disant : j’aimerais faire tel métier.
“Ce sont des métiers viriles : un petit garçon voudrait devenir un pompier, devenir un super héros. Donc, il va s’identifier par rapport à son métier. Et quand on pose la même question aux petites filles, elles disent : j’aimerais devenir maman. C’est comme si le désir de devenir mère était directement ancré en la petite fille. Elle ne s’identifie pas à sa carrière, à son métier”, a indiqué le psychologue clinicien et sexologue.
De l’avis du conférencier, le mois de mars, consacré aux femmes est important, en ce sens qu’il permet d’aller vers elles et d’aborder les sujets qui les préoccupent.
“Pour moi, la femme, c’est le moteur. Je pense que le changement viendra d’elles. Pourtant, la femme n’a souvent pas le temps de gérer sa vie de carrière et la vie au foyer. Et ce qui est important dans la carrière, c’est d’abord de savoir ce qu’on fait de son métier, ce n’est pas la course à la performance”, a enseigné Dr Jean Lumbala.
Prenant la parole, la Directrice générale de NSIA Assurance et NSIA Assurance-vie a justifié l’envoi d’un psychologue clinicien et sexologue par sa volonté de créer un cadre d’échanges avec les femmes sur leurs douleurs afin de les aider à faire face à leurs carrières.
“Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a un thème qu’on n’aborde pas souvent qui est la santé mentale. Nous sommes très fiers et très contents de cette activité qu’on a faite avec plus de 150 femmes. (…). Il faut que les femmes acceptent d’abord de parler de leurs douleurs. On ne peut pas réussir sans avoir une santé mentale forte. Il y a beaucoup à faire pour l’épanouissement personnel et professionnel des femmes. Mais le plus important à mon avis, c’est le mental. Pour moi, ce qui nous booste au quotidien, c’est notre capacité mentale. Il faut donc travailler sur le mental”, a exhorté Mme Baldé Maimouna Barry.
La conférence était marquée par des questions variées, permettant d’aborder la difficulté à gérer la vie de femme et la carrière de la femme.