PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Ils étaient en tout une quarantaine d’acteurs de la sécurité routière issus de la gendarmerie et de la police, ainsi que des acteurs de la société civile à bénéficier d’une formation sur la collecte, l’analyse et la remontée des données sur les accidents de circulation sur le territoire guinéen.
Émanant du projet de mobilité et de connectivité rurale (PMCR), ce projet financé par la Banque mondiale à hauteur de 40.000.000 de dollars, vise à protéger les usagers de la route à travers une meilleure protection des données, par la collecte, l’analyse et la remontée liées à la sécurité routière.
Pour ce faire, un Androïd contenant un logiciel Crowsourcing ainsi que d’autres outils leur seront octroyés.
« Nous sommes là aujourd’hui pour la formation des agents de l’ AGUISER, des agents de route et autres . Ca fait partie du deuxième projet d’appui du renforcement des capacités en matière de gestion d’entretien routier et de sécurité routière. L’initiative vient d’un constat général et une remarque des insuffisances qu’on a constatées pour beaucoup de pays. La consistance, l’absence de coordination entre les agences de différentes structures chargées de faire la collecte des données. On avait beaucoup de données avec la police routière, l’armée routière, la protection civile, les hôpitaux, il y a beaucoup de données et les données sont disparates, il n’y a pas de convergence, il n’y a pas de coordination dans la collecte. Donc on a pris cette initiative avec l’AGUISER (Agence guinéenne de sécurité routière). On a pris cette initiative afin de réintégrer les échanges numériques des données sur les accidents routiers. Cette formation qu’ils sont en train de faire, ils seront tous dotés de tablettes où on va mettre un logiciel Crowsourcing qui va leur permettre de faire la collecte des données de façon instantanée, montrer comment utiliser ces outils , également comment faire des formations pratiques en dehors des salles, aussi des accompagnements pour que les gens sachent comment remonter les informations, comment sensibiliser pour atténuer les risques d’accident », a souligné Mamadi Kaba coordinateur du projet de mobilité et de connectivité rurale (PMCR). Ajoutant que dorénavant, ces agents de l’AGUISER, serviront de formateurs pour d’autres afin de rendre ces connaissances virales.
« Il y a presque une quarantaine normalement, il y aura des phases où ils feront par séquences. Après celles-là, il y aura une autre formation. Ils sont des formateurs des formateurs pour dupliquer cette formation au niveau national. On vient de prendre un nombre significatif et ce sont des formateurs des formateurs »
« Il y a presque une quarantaine normalement, il y aura des phases où ils feront par séquences. Après celles-là, il y aura une autre formation. Ils sont des formateurs des formateurs pour dupliquer cette formation au niveau national. On vient de prendre un nombre significatif et ce sont des formateurs des formateurs »
Parlant des attentes, en cas d’accident, les connaissances acquises à cette formation serviront d’armes pour sauver les victimes.
« En amont au cours de cet atelier, on va parler es différentes stratégies pour essayer de voir dans quelle mesure on pourra doter ce pays d’un système de relevage, de relevage compétent afin de diminuer les cas de morts parce que tout se joue au niveau pré-hospitalier. Nous attendons en premier à être outillés pour des données fiables des accidents . Cela va nous permettre de faire des recommandations au gouvernement pour des prises de décisions.
Nous nous attendons à ce qu’on soit totalement intégré dans ce système de prise en charge des accidentés afin qu’il y ait peut-être un pré-hospitalier fiable compétent avec des ressources nécessaires pour nous permettre d’éviter des cas de morts » a projeté l’un des participants, Dr Fodé Badara Conté, Directeur national adjoint des Etablissements hospitaliers publics et privés.
Pour Colonel Kourouma , cette autre formation engendrera de nouvelles techniques pour plus de sécurité afin d’éviter des drames. Surtout dans les villes comme Mamou, Kindia, Forécariah et Conakry où les taux de mortalité sont relativement élevés suite à des accidents de la circulation.
« On peut retenir de cette formation la prévention et certes sensibiliser les gens c’est de la conduite au niveau de la route. Et vous savez que dans la circulation il faut toujours prévenir, Informer, sécuriser Dans ce cas, cette formation est une complémentarité au niveau et ce que nous pouvons dire, nos véhicules sont en état de défectuosité, nos chauffeurs n’ont pas de formation, il faut les former. C’est pour cela qu’on est là pour les sensibiliser, installer les postes de contrôle [..].Nous sommes là à sensibiliser, conseiller c’est pour éviter les accidents qu’on fait des va-et-vient, la présence des autorités ça dissuade les conducteurs, ça ralentit les chauffeurs, ça diminue les accidents. C’est des facteurs très importants que nous sommes en train d’instaurer. Conakry-Mamou , Conakry-Kindia, Conakry- Forecariah et chez nous ici. Ce système est mis par le commandant colonel Michel Koï Sovogui. Cette formation est plutôt une complémentarité, ça nous édifie de plus sur la route parce qu’après ici nous allons restituer à nos hommes qui sont derrière nous. Pour ce faire Il faut qu’on donne des outils , des pratiques que nous allons donner sur le terrain ».
Par ailleurs, cette formation sur la collecte, l’analyse et la remontée des données des accidents se déroulera sur deux jours de pratiques et plus de 6 mois de formation, démonstration et de collecte sur le terrain.
Mayi Cissé
L’article Conakry: des acteurs de la sécurité routière outillés sur la collecte et remontée des données sur les accidents est apparu en premier sur Mediaguinee.com.