Comment et pourquoi le Gouvernement CNRD à travers le Ministère du Commerce doit se dissociér des prix des denrées alimentaires ? (Par Ibrahima T. Yaradouno Pr Adjoint d’Economie aux USA)

il y a 1 mois 117
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L’ancienne Ministre du Commerce fixant les prix des denrées alimentaires en Guinée?

Ni les fournisseurs et ni les consommateurs personnes n’est content des nouveaux prix des denrées alimentaires en Guinée? Les Guinéens etant aux prises avec le coût de la vie élevé, sa se trouve sur la table de revendication actuelle, les syndicats réclament une baisse des prix des denrées alimentaires.

Contrairement au monde développé où les produits alimentaires sont vendus sur un marché concurrentiel, en Guinée, la plupart des caractéristiques du marché concurrentiel sont limitées ou ne s’appliquent pas. Pour énumérer quelques caractéristiques du marché concurrentiel:

  • Dans un marché parfaitement concurrentiel, l’on est libre de rentrér et de sortir en tant que fournisseur du marché concurrentiel en même temps qu’on est libre d’être vendeurs et et fournisseurs des denrées de première necessité vendus sur le marché concurrentiel dans un monde développé. Cependant, en Guinée, pour être vendeurs et et fournisseurs des denrées alimentaires sur le marché concurrentiel, il n’y a pas d’entrée et de sortie gratuites.

Par exemple pour être importateur de sacs de riz en Guinée, vous aurez besoin d’une somme d’argent considérable et d’une licence commerciale.

  • Dans un marché parfaitement concurrentiel, les vendeurs sont des preneurs de prix en raison de la similitude et l’abondance des produits concurrents, aucun vendeur ne peut fixer le prix de son produit audessus du prix du marché. En Guinée cependant, les vendeurs des denrées alimentaires ne sont pas des preneurs de prix du marché mais il existe des vendeurs fixateurs de prix en raison de la rareté des denrées alimentaires en Guinée. Pour cette seule raison, le gouvernement ne devrait pas laisser les vendeurs de denrées alimentaires fixer eux-mêmes leurs prix, et en même temps, le gouvernement ne devrait pas intervenir directement sur le marché des denrées alimentaires pour fixer les prix des denrées alimentaires. Le gouvernement devrait laisser le prix du marché (qui est neuter) se fixer lui-même quant il ya égalité entre l’offre et la demande des denrées alimentaires.
  • Car pour l’allègement des prix des denrées alimentaires, le gouvernement subventionne les fournisseurs des denrées alimentaires mais le gouvernement ne fixe pas directement les prix des denrées alimentaires. Le rôle du gouvernement est tout sauf fixer les prix des denrées alimentaires.

Les denrées alimentaires dont les prix ont été fixes a Conakry par le Ministère du Commerce et que je fais référence dans cet article sont: Le riz de 50kg est vendu à 340 mille; le sac d’oignons de 50kg se vend à 260 mille; le bidon d’huile de 20 litres est vendu à 290 mille; le sac de 50kg de farine de blé se vend à 355 mille et le sac de sucre en poudre de 50kg est vendu à 440 mille.

Avec les nouveaux prix du sac de riz que le gouvernement vient de fixer en Guinee: Le sac de Riz 50 kg se vendra à Coyah (je dis Conakry ou dans le grand Conakry) à 340,000 francs guinéens? Le même sac de Riz 50 kg se vendra à Kissidougou à 340,000 francs guinéens? Sachant que ce sac de riz est importe, alors quel

est l’intérêt de transporter le sac de riz de Conakry à Kissidougou? C’est très bien et c’est applaudisable que l’ancienne Ministre du commerce se soucis des consommateurs Guinéens mais l’économie a toujours deux faces: les fournisseurs et les consommateurs.

Par example un vendeur du sac de riz partout en Guinée est à la fois fournisseur et consommateur du même sac de riz qu’il ou qu’elle vend. Donc l’ancienne Ministre du commerce se soucis seulement des consommateurs des denrées alimentaires mais et les fournisseurs des denrées alimentaires? Quel est l’intérêt des fournisseurs? Tels sont les raisons pourquoi les commerçants rejettent dans la grande majorite les prix des denrées de première nécessité etablis par le gouvernement en meme temps que les consommateur trouvent ces nouveaux prix exorbitant. Comme «c’est la première fois dans l’histoire de notre pays qu’une ministre du commerce apparaît à la télévision nationale et parler sur l’augmentation du prix des denrées de première nécessité» mais l’ancienne Ministre du Commerce ne peut pas prétendre maximiser le bien-être seulement des consommateurs Guinéens en fixant les prix des denrées alimentaires? Ça ne marchera pas? Parceque le marche est le lieux ou il ya accord le vendeur et l’acheteur des denrées alimentaires, les inspecteurs du commerce ne peuvent pas etre tout le temps dans ces lieux donc il leur sera tres difficile voir impossible d’imposer les prix des denrées alimentaires en Guinee.

Alors comment le gouvernement CNRD Guinéen À Travers Le Ministère Du Commerce de l’Industrie est des PME doit se dissociér des prix des denrées alimentaires?

Pour l’atténuation des prix des denrées alimentaires en Guinee, le gouvernement doit mettre en oeuvre certaines strategies to tenter de stabilizer les prix des denrées alimentaires.

Le premier ensemble de stratégies qui tentent de stabiliser la hausse des prix en doit affecter l’équilibre global de l’offre et de la demande de denrées alimentaires. Le gouvernement guinéen pourrait prendre de nombreuses mesures pour affecter l’offre globale de denrées alimentaires en Guinée. Par exemple, pour stabiliser le prix de la pompe de terre, le gouvernement peut accorder des subventions et aider les producteurs de pompe de terre en Moyenne Guinée, une région à elle seule si elle utilise très bien les terres agricoles, la Moyenne Guinée pourrait produire suffisamment de pompe de terre pour le toute la population guinéenne.

Le gouvernement peut également affecter la demande globale de nourriture en Guinée en produisant et en donnant par exemple du mangé aux élèves de l’école primaire, du secondaire et du lycée. D’autres pays en Afrique comme le Botswana a reçu à donné du mangé gratuitement à ses élèves du Pré-universitaire et pourquoi pas la Guinée? Pourtant le Botswana n’a pas plus de terre arable que la Guinée. En effet selon la Banque Mondiale, en 2021 la superficie totale de terre arable au Botswana était de 2,620,000 km² pendant que la superficie totale de terre arable en Guinée pendant la même année s’élevait à 3,100,000 km². Le developement de la Guinee passe d’ailleurs par son developement Agricole.

Au Ghana, au Libéria et au Togo, les programmes d’alimentation scolaire ont été largement étendus et pourquoi pas en Guinée?

La deuxième méthode pour reduir les prix des denrées de première necéssités consiste à utiliser les instruments de filet de sécurité existants depuis la premiere Republique pour augmenter tout les niveaux de production agricole locale. Car la Guinee de la premiere Republique fut le grenier agricole de l’Afrique de l’Ouest. Cela permettra d’accroître le niveau de bénéficiaire local agricole en Guinee.

Par exemple, soutenir les producteurs de riz en les offrant les herbicides et les intrant d’engrais.

Les répercussions de cette politique se font généralement sentir à moyen terme car elle consiste a soutenir la production alimentaire locale nationale. L’intensification ou l’introduction de la distribution gratuite d’intrants subventionnés, les investissements gouvernementaux dans la recherche et la vulgarisation agricoles ainsi que dans l’irrigation et les nouvelles technologies agricoles (comme l’importation de moissonneuses-batteuses légères pour la récolte du riz en provenance de Chine), en plus de l’importation gouvernementale d’engrais, sont des solutions courantes. Cette réponse a l’augmentation des prix des denrees alimentairs à long terme, même si elles ont souvent des conséquences fiscales importantes une fois que la production alimentaire locale augmente les questions de deficite fiscales seront resolus. En suivant l’example de Winning Consortium Simandou (dans le cadre du Projet de corridor agricole ferroviaire Morébaya-Simandou piloté par Winning Consortium Simandou) qui aide les agriculteurs dans les zones impactes par le projet de Simandou a Kérouané le gouvernement peut aider les agriculteurs Guineens de la meme partout en Guinee afin d’augmenter la production locale du riz en Guinee.

D’autres politiques d’atténuation des prix des denrées alimentaires incluent la réduction des impots sur l’importation des produits alimentaires en Guinée en général (reduction des tarifs d’importation et des taxes de vente) et l’utilisation d’une certaine forme de subvention pour aider les importateurs de produits alimentaires en Guinée. Pour eviter que les importateurs suchargent les prix des denrées alimentaires. Il doit également y avoir un accord contraignant sur la marge bénéficiaire entre les importateurs de produits alimentaires (Patronat) en Guinée et le gouvernement.

La troisième politique implique les restrictions à l’exportation des aliments cultivés et produits localement, qui sont également une politique courante en Afrique subsaharienne en général pour réduire la coercition sur les prix des denrees alimentaires. Les gouvernements introduisent généralement de telles mesures en raison des pressions de l’économie politique nationale, comme c’est le cas actuellement en Guinée. Même s’il n’est pas clair si ces mesures ont un impact sur les prix intérieurs. Ce qui est clair, c’est que lorsque la Guinée imposera ces politiques, elles auront de tres bonnes conséquences sur la sécurité alimentaire du pays.

La Guinée n’est pas le seul pays d’Afrique de l’Ouest à être touché par la hausse des prix alimentaires. Comme solution pour lutter contre la hausse des prix alimentaires, le vendredi 16 février 2024, Mr. Babagana Zulum, le gouverneur de l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria, a exhorté les habitants à participer à un jeûne d’une journée dans tout l’État le lundi 19 février 2024, à réponse à la hausse du coût de la nourriture dans cet État. En conséquence, plusieurs Nigérians de l’État de Borno se sont abstenus de manger un jour après que leur gouverneur a appelé à une «intervention divine» face à la grave situation économique du pays.

Un habitant de l’État de Borno aurait déclaré que lui et beaucoup d’autres jeûnaient et priaient Dieu de résoudre leurs problèmes. « Nous nous sommes réveillés en jeûnant aujourd’hui et j’espère que toutes nos prières seront bientôt exaucées. Le gouverneur a fait ce qu’il fallait en appelant les gens à jeûner », a-t-il déclaré.

Les Guinéens aussi ont vu leur gouvernement dissout le Lundi 19, Février 2024 comme si le gouvernement etait pernicieux. En espérant que le nouveau gouvernement act II du CNRD fera mieux dans le sens de l’allègement des prix des denrées alimentaires, les Guineens s’impatientent.

Finalement l’organisation parapluie des syndicats le Nigeria Labour Congress (NLC), a organisé mardi 27 Fevrier, 2024 des manifestations à l’échelle nationale, appelant à davantage d’action de la part du gouvernement. Le Nigeria traverse actuellement sa pire crise économique depuis une generation. L’année dernière, le président Bola Tinubu a supprimé une subvention coûteuse, ce qui a fait tripler le prix du carburant. Il a également dévalué la monnaie nigériane – le naira – provoquant une hausse du prix des importations. Ces réformes ont suscité une colère généralisée. Un litre d’essence coûte plus de trois fois ce qu’il coûtait il y a neuf mois, tandis que le prix de l’aliment de base, le riz, a plus que doublé au cours de l’année écoulée. Ces deux chiffres mettent en évidence les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux Nigérians, les salaires n’ayant pas suivi la hausse du coût de la vie.

Comme de nombreux pays en particulier la Guinee, le Nigeria a connu des chocs économiques venant de l’extérieur de ses frontières ces dernières années, mais il existe également des problèmes spécifiques au pays, en partie dus aux réformes introduites par le président Bola Tinubu apres son entrée en fonction en mai 2023 dernier.

Les problèmes spécifiques pour la Guinee aussi sont le manque de la production locale alimentaire en Guinee comme sous le 1er regime. Cependant, prier Dieu comme dans l’État de Borno n’est pas une solution économique pour lutter contre la hausse des prix alimentaires dans un pays.

Il s’avère donc que pour maximiser le bien-être de la société guinéenne en luttant contre la hausse des prix des denrées alimentaires, le gouvernement act II du CNRD à travers le Ministère du commerce de l’industrie et des petites et moyennes entreprises doit à la fois maximiser le bien-être des consommateurs et des fournisseurs des denrées alimentaires Guinéens donc le bien-être total de la société Guinéenne et de l’économie Guinéenne en generale alors sera maximisé.

Pour mesure le bien-être des consommateurs et des fournisseurs Guinéens, je ne ne saurais donc évaluer l’impact distributif de la hausse des prix des denrées alimentaires sur la pauvreté en Guinee.

Dans cette section, je discute de la methode couramment utilisé par Deaton (1989) pour examiner l’impact distributif de la hausse des prix alimentaires sur la pauvreté en Guinée. Deaton a montré que ce sont les fournisseurs commerçants qui bénéficiaient le plus d’une hausse des prix par rapport aux consommateurs les plus pauvres ou aux ménages ruraux les plus riches dans n’importe quel pays moins développé. Inévitablement et paradoxalement en Guinée ni les commerçants et ni les consommateurs sont content des nouveaux prix des denrées alimentaires de première necessité établis par le Ministère du Commerce. C’est pourquoi la preuve que j’avance ici ait que le marché lui même qui est neutre fixe les prix des denrées alimentaires en Guinée.

Ce meme argument est exprime dans la formule de Deaton qui est que les techniques non paramétriques implicites dans la méthodologie de Deaton n’imposent aucune structure aux données collectées sur l’étendue de la pauvreté et utilisent donc pleinement les informations disponibles. Le cadre de Deaton peut être résumé comme suit. La variation du bien-être suite à une variation des prix des denrées alimentaires en pour un ménage en Guinée est:

dwi = dp ((PRi – CRi) + nLi Equation 1

dw est l’effet de bien-être exprimé en pourcentage du revenu de base d’un Guineen ou du niveau de consommation d’un ménage i en Guinee; dp est la variation en pourcentage des prix denrees alimentaires en Guinée (elle peut être estimée pour un ou plusieurs types d’aliments de consommation); PR est le ratio de production alimentaire (au niveau global pour un ménage, mais pour la Guinée, PR est négligeable puisque la Guinée importe plus de nourriture qu’elle n’en produit); CR est le ratio des dépenses alimentaires en Guinée (qui, au niveau global des ménages, correspond à la consommation alimentaire du ménage divisée par son revenue annuel ou sa consommation totale); et n est l’élasticité du taux de salaire d’un Guineen typique en Guinée par rapport à l’évolution des prix des denrees alimentaires; et L est la part du travail dans le revenu total ou la consommation d’un ménage typique.

L’interprétation de l’équation ci-dessus est simple. Si un ménage est un vendeur net de nourriture (dans l’ensemble ou pour tout produit alimentaire spécifique), PR sera supérieur à CR et le ménage bénéficiera de l’augmentation des prix des denrees alimentaires.

Ce scénario est très spéficique en Guinée puisque très peu de famille en Guinée bénéficie de l’augmentation des prix des denrées alimentaires. A moins que la famille soit un net importateur des denrées de première necessité.

En revanche, si la famille est un acheteur net de nourriture comme c’est le cas de nombreuses familles en Guinée, le premier terme de l’équation ci-dessus sera négatif. Quant au deuxième terme de l’équation, il explique l’effet compensatoire potentiel d’une hausse des salaires des travailleurs en Guinée. Étant donné que de nombreux Guinéens sont des acheteurs nets de produits alimentaires, voici la principale raison mathématique pourquoi les syndicalistes toujours demandent l’augmentation de salaire des travailleurs en Guinée? Bien sure que c’est une demande d’augmentation salariale qui n’améliore pas le pouvoir d’achat des fonctionnaires et des travailleurs en Guinée mais plutôt c’est une fréquente augmentation salariale qui ne conduit qu’a l’augmentation de l’inflation en Guinée.

Suivant la méthodologie de Deaton, au-delà des estimations statistiques ponctuelles de l’impact de la hausse des prix denrees alimentaires sur la pauvreté en Guinee, je peut également estimer des régressions si je collecte des donees non paramétriques par rapport au lieu de residence d’un individu ou d’une famille en Guinée. Cela me permettra de calculer la gravité de la hausse des prix alimentaires sur la pauvreté en fonction de l’emplacement en Guinee. Mais je conclus que les personnes qui sont loin des villes en Guinee et qui ne sont pas reliées aux villes par de meilleures routes seront plus pauvres en raison des prix denrees alimentaires plus élevés que les Guinéens qui vivent dans les villes urbaines.

Par exemple, dans mon propre village à Tièkaranni dans la sous-préfecture de Kondiadou la préfecture de Kissidougou, le seul vendeur de kilogrammes de sucre s’appelle Mr Samba Diallo. Mes parents au village ne s’approvionnent en sucre que les Lundis le jour du marché hebdomadaire de Kondiadou et à travers Mr Samba Diallo. Si le gouvernement permet à Mr Samba Diallo de vendre le kilogramme de sucre à mes parents au village qui sont éloignés de 50 kilomètres du centre ville de Kissidougou alors Mr Samba Diallo ne contribuera qu’à l’augmentation de la pauvreté dans mon village mais pas à l’augmentation du bien être de mes parents au village.

Cependant, prendre la dérivée première de l’équation de Deaton (1) par rapport à R puis résoudre la condition du premier ordre mène à:

dpP = dpC or P* = C* Equation 2

L’interprétation de cette équation deux est que les dépenses pour la production des denrées de première nécessité en Guinée sont égales aux dépenses pour l’achat des denrées alimentaires en Guinée. Lorsque l’équilibre de l’équation deux sera atteint en Guinée, les prix des denrées alimentaires seront plus bas car la Guinée sera en mesure de produire la plupart, sinon la totalité, de ses aliments de consommation. Cette équation deux est ma motivation. En utilisant l’équation de Deaton j’ai put montrer l’équilibre mathématique global des prix des denrees alimentaires en Guinée et le point de pente d’inflexion auquel les prix des denrees alimentaires n’augmenteront pas en Guinée.

Mon intuition est que lorsque le gouvernement guinéen offre des incitations, des subventions et des conditions de production alimentaire au patronat importateur de riz en Guinée dis-je, pour produire du riz en Guinée alors le gouvernement Guinéen n’interviendra jamais dans la fixation des prix du riz en particulier et des denrees alimentaires en Guinée.

Par contre, pourquoi le gouvernement CNRD Guinéen À Travers Le Ministère Du Commerce de l’Industrie est des PME doit se dissociér des prix des denrées alimentaires ?

Par définition un marché est un lieu où il y a un accord et une entente entre un vendeur et un acheteur. Par exemple: mon salon, l’intérieur de ma voiture, la route de Sogbèla à Kissidougou, mon téléphone pour mes achats en ligne, mon bureau, mon groupe d’amis sur messenger sur Facebook… peuvent tous être des lieux de marché ou des marches.

Alors comment peut ont déployér des inspecteurs de commerce partout en Guinée pour imposer les prix de première nécessité?

Aussi prouvé par l’équation deux, mais simplement, le gouvernement CNRD doit encourager et subventionnér la production locale agricole Guinéenne pour absorbér l’inflation des prix des denrées alimentaires en Guinée. Pour satisfair l’autosuffisance alimentaire en Guinée, le gouvernement doit être le 1er agriculteur, le gouvernement doit investir et fair des innovations dans l’agriculture en Guinee. Aussi l’histoire enseigne que le gouvernement ne peut pas controles les prix des denrees alimentaires en Guinee?

Par exemple: «En 1975, Camarade Ahmed Sékou Touré prohibe tout commerce privé, une mesure qui est à l’origine de la révolte des femmes du marché de Conakry, en 1977. La révolte des femmes du marché de Conakry débute à la suite d’un décret prévoyant que tous les produits agricoles doivent être livrés par des coopératives d’État. En réaction, les femmes forment des comités pour mobiliser la population contre la cherté des produits alimentaires et l’instabilité économique. La révolte débute le 27 août 1977 au marché de Conakry et s’étend au reste du pays. Des émeutes éclatent et les gouverneurs de quelques provinces sont tués lorsque les vendeuses du marché Madina de Conakry ont commencé à protester contre la police économique, qui était chargée de faire respecter le contrôle des prix du gouvernement et était souvent corrompue. Les émeutes se sont propagées dans tout le pays et ont fait plusieurs morts.

Confronté à cette révolte des femmes, plutôt enclines à l’appuyer dans le passé, le président Sékou Touré légalise le petit commerce à l’automne 1977». «La révolte des femmes du marché guinéen de 1977 est une série de grandes manifestations et d’émeutes à travers la Guinée provoquées par l’imposition de prix des denrées alimentaires fixés par le gouvernement du Camarade Ahmed Sékou Touré pour les marchandises vendues sur les marchés publiques du pays.»

C’est pourquoi pour la quiètude sociale il serait mieux de laisser le marche des denrées alimentaires fixer les prix des denrées alimentaires en Guinee mais pas le gouvernement CNRD.

Ibrahima Tamba Yaradouno,

Economiste Doctorant,

Professeur Adjoint d’Economie à Wayne State University Detroit, Michigan USA,

[email protected]

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