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Alors que la Guinée est appelée à organiser, conformément à l’accord signé avec la CEDEAO, les élections présidentielles en 2024, le CNRD a décidé de dissoudre le gouvernement dirigé par Bernard Goumou. Une dissolution qui survient dans un contexte où les Guinéens sont confrontés à des difficultés de tous ordres notamment la restriction des médias, des réseaux sociaux, la détention de syndicalistes, la cherté de vie. Cet acte du général Doumbouya est-il une réponse aux revendications des citoyens ? S’inscrit-il dans le cadre de la refondation, ou le CNRD chercherait-il à distraire l’opinion nationale ou internationale pour gagner plus de temps ? En tout cas, sur ces interrogations suscitent moult réponses chez les internautes guinéens dont votre quotidien en ligne vous propose quelques-unes :
–Sally Bilaly Sow : « c’est une vieille recette alors que la situation sociale, économique et politique de la Guinée est délétère. D’un autre côté, le mouvement syndical agite le chiffon rouge pour une grève générale. C’est le moment choisi par la junte pour nous divertir en dissolvant son gouvernement. « Une vieille recette »!»
–Tanou Diallo : « c’est pour redémarrer la machine, engager un dialogue sain et sincère avec toutes les forces vives de la nation, mettre fin à la censure, à la répression et à la violation des droits humains et remettre le pays sur les rails en empruntant le chemin du retour à l’ordre constitutionnel qu’on a dissout le gouvernement. On salue la décision du CNRD. Et nous sommes prêts à apporter notre contribution. Mais si c’est pour gagner du temps, c’est peine perdue, la crise s’accentuera et s’aggravera. Personne ne sortira gagnant ou victorieux. Nous avons déjà perdu assez de temps. Pour une fois, mettons la Guinée au-dessus de toutes nos considérations partisanes et malsaines. Le peuple souffre ! »
–Facely Konaté : « syndicalisme oui, anarchie non », c’est l’édito de la DCI. On accuse même des politiques de « se cacher derrière les revendications des travailleurs ». Et si toute cette histoire liée au gouvernement était une manière de divertir l’opinion avec la menace de grève du mouvement syndical ? Bon, on attend la suite… »
-Mohamed Camara : « le CNRD dit maintenant plus haut ce que les populations pensaient bas. Il est évident qu’ils ne peuvent pas arriver à bout de tout ce qu’ils ont déclenché d’ici les six mois. Donc évidemment, ils vont vouloir du temps et ils l’auront. D’abord, le film commence avec la discorde entre Charles et Goumou, pour ne pas dire que le président a préféré l’un à l’autre, c’est tout le gouvernement qui saute. Et nous ne serions pas du tout surpris que tous, sinon les loyaux du régime, soient reconduits. Quel théâtre ! »
–Bangaly Kourouma : « il est hors de question que ce brusque changement fasse oublier l’essentiel tel que : « La libération de l’internet, la liberté d’expression et de la presse, la cherté de vie… Nous sommes malmenés. Les opérations doivent se poursuivre. »
Une compilation réalisée par Mamadama Sylla