Chaos total : le Nigeria de Victor Osimhen crée la polémique du siècle en Afrique

À l’approche de la demi-finale de barrage face au Gabon, la sélection nigériane traverse une préparation pour le moins agitée à Rabat. Entre un boycott d’entraînement provoqué par des primes impayées et une polémique entourant Alex Iwobi, le climat est loin d’être serein chez les Super Eagles. À quelques jours d’un match capital pour décrocher une place au Mondial 2026, la tension monte dans le camp nigérian, où la concentration semble mise à rude épreuve.

Super Eagles : chaos à Rabat avant la demi-finale face au Gabon

À 24h de leur demi-finale de barrage pour la Coupe du Monde 2026 face au Gabon, les Super Eagles traversent une préparation pour le moins agitée. Installés à Rabat depuis le week-end, les hommes de Finidi George espéraient retrouver cohésion et confiance après une campagne de qualification mitigée. Deuxièmes du groupe C derrière l’Afrique du Sud, ils jouent gros cette semaine : décrocher un billet pour la finale des barrages, prévue dimanche, avant de viser un retour sur la scène mondiale, quatre ans après l’échec de 2022.

Mais la sérénité tant recherchée s’est vite envolée. Après une polémique autour d’Alex Iwobi, la sélection nigériane est désormais confrontée à un boycott d’entraînement décidé par les joueurs et le staff, lundi, pour protester contre des primes impayées. Selon plusieurs sources proches de la Fédération, les joueurs réclament le règlement de bonus en suspens depuis plusieurs mois — un vieux serpent de mer du football nigérian. Ce mouvement de grève, à trois jours seulement du choc contre le Gabon, souligne un malaise plus profond au sein d’une équipe en quête de stabilité.

La polémique Iwobi n’a rien arrangé. Dimanche, l’ailier de Fulham a publié sur Snapchat une courte vidéo semblant se moquer du standing de l’hôtel de l’équipe à Rabat. Le ton ironique de la séquence a déclenché une vague d’indignation, notamment chez les supporters marocains. Face à la polémique, Iwobi s’est expliqué dès le lendemain, assurant que la scène avait été « mal interprétée » et appelant à se concentrer sur le match à venir.

Ces incidents traduisent les difficultés structurelles d’une sélection souvent rattrapée par les mêmes maux : retards de paiement, communication brouillée et tensions internes. Malgré un effectif talentueux, le Nigeria peine encore à retrouver la stabilité et la rigueur qui ont autrefois fait sa force. Jeudi, face au Gabon, les Super Eagles devront prouver qu’ils peuvent surmonter leurs propres turbulences pour continuer à rêver du Mondial 2026.

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