Cellou Baldé après son vote : “depuis 1958, nous n’avions pas connu de scrutin sans violence, sans gaz lacrymogène, zéro mort, zéro blessé, zéro incident”

Comme de nombreux citoyens guinéens, le ministre de la Jeunesse, Cellou Baldé, a exercé son droit de vote ce dimanche 28 décembre 2025, jour du scrutin présidentiel.

Le ministre s’est rendu au centre Saint-Michel, dans le bureau de vote numéro 2 du quartier Bantounka 1, accompagné de son épouse, pour accomplir ce devoir civique.

À sa sortie des urnes, Cellou Baldé a déclaré : “Le premier sentiment, c’est de pouvoir s’acquitter d’un devoir, d’un droit civique, celui de voter, parce qu’en tant que citoyen, il faut voter pour élire les responsables de notre pays, mettre en place les institutions de la République. Le second sentiment, c’est un sentiment de satisfaction, de fierté et de soulagement de savoir que le vote désormais se déroule dans la paix, la stabilité et la sérénité.”

Il a poursuivi en soulignant le bon déroulement du scrutin : “Nous sommes tous témoins de la manière dont le vote se déroule, ici au centre de Saint-Michel et dans le secteur Fofanaya, quartier Bantounka 1. Les dispositifs sont en place, les agents de sécurité sont présents, les responsables du bureau de vote aussi. Le vote se déroule aujourd’hui très fluidement, sans affrontement. Habituellement, les populations votent dans l’affrontement, les jets de pierres ou de gaz lacrymogène, mais je crois que nous avons rompu avec cette tradition depuis la campagne référendaire. Et c’est ce que nous voulons pour notre pays : la paix, la stabilité, la sérénité et la cohésion sociale. C’est un pari gagné par rapport à la gouvernance du président Mamadi Doumbouya.”

Le ministre a également exprimé sa confiance quant au résultat du scrutin : “Je suis persuadé que ce soir, le président Mamadi Doumbouya sera plébiscité par les populations guinéennes, compte tenu de son bilan, de ses acquis et de cet environnement de cohésion, d’unité nationale et de stabilité. Depuis 1958, nous n’avions pas connu de scrutin sans violence, sans gaz lacrymogène, zéro mort, zéro blessé, zéro incident. Cela mérite d’être reconnu, et c’est un peu lui qui nous a inspirés.”

Pour conclure, Cellou Baldé a rappelé : “Ce n’est pas le nom de famille du président qui importe. Ce qui importe pour un pouvoir, ce sont les bienfaits qu’il apporte, les actes et les actions qu’il pose. Et aujourd’hui, ce président est en train de nous inspirer.”

Elisa Camara / Robert Kourouma

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