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L’actualité du moment est fortement focalisée sur la CAN 2024 qui a lieu en Côte d’Ivoire. Une joute sportive qui rassemble les meilleures équipes du continent. Chacun soutient, du mieux qu’il peut, le représentant de son pays, avec le souhait ardent de le voir remporter la coupe tant enviée, ou à tout le moins, se retrouver sur le podium, parmi le trio de tête. Il en est toujours ainsi, à chacun des rendez-vous sportifs de la CAF.
Supporter son équipe est tout ce qu’il y a de plus normal. C’est un plaisir réel qu’on ressent pendant le match ou après la victoire. Et les sentiments qu’on éprouve alors, se traduisent par des gestes et des comportements. Cette période de compétition est aussi un moment d’exaltation du sentiment patriotique et de la solidarité entre citoyens. Mais, en cas de victoire, la joie ressentie doit être mesurée et contenue. On doit l’exprimer, dans des proportions raisonnables. Bien entendu, on ne peut pas prétendre fixer pour les autres, les limites à observer, dans l’expression d’une émotion vécue, à un moment ou à un autre. A ce niveau, chacun a ses propres limites. Cependant, on peut parler des excès qu’on relève dans ce domaine précis et qui sont à l’origine des drames enregistrés à travers le pays. La joie qui, au départ, est naturelle, totale et spontanée, se transforme rapidement en désordre et anarchie. On assiste à un pêle-mêle où tout se retrouve et s’entre choque. Les piétons, hommes, femmes, enfants de tous âges et sexes confondus, se jettent dans la rue. Ils se mélangent alors aux motocyclistes et aux automobilistes, tout aussi heureux et exaltés, pour lesquels la vitesse, le vacarme, les insouciances et les imprudences sont les seuls gestes qui vaillent. Et voilà que les accidents se produisent, nombreux et graves. On dénombre même des cas mortels. La police a annoncé 06 morts, après le match contre la Gambie.
De quelle célébration, parle-t-on alors, quand il y a autant de victimes à déplorer ? Est-ce que cela en vaut la peine ? Est-ce le prix à payer pour savourer une victoire ? Non ! Il y a lieu qu’on se ressaisisse. Pour mieux gérer nos victoires et aussi nos défaites. Ce qui est bien du domaine du possible. Le fair-play n’est pas fait que pour les sportifs. Il s’applique aussi à tout le monde, dans la vie courante. La qualité se mesure dans la capacité à gérer ses émotions. Notre équipe ressent les vibrations que nous émettons dans sa direction. Nos excès de joie, entraînant des accidents mortels, peuvent avoir une incidence négative sur leurs capacités à bien jouer. N’oublions pas que tout le temps qu’ils seront à la CAN, leurs pensées seront tournées vers leur peuple et ses dirigeants, dont ils sont les mandataires. Victoire au Syli et prudence dans les rues, après la rencontre !
Ce souci que nous avons est largement partagé par l’AGUISER, dont la mission principale est de lutter contre l’insécurité routière. C’est ainsi que, dans sa détermination à éviter les débordements d’après match, qui entraînent souvent des accidents et même des cas mortels, à travers la ville, elle a mis en place un dispositif qui est déjà opérationnel sur le terrain. Un communiqué est publié à cet effet, par votre site guineenews.org. qui accompagne toujours les initiatives allant dans le sens de la préservation de la sécurité des citoyens.
Ainsi donc, en appui à la police nationale, celle communale, présente dans le grand Conakry, est largement mobilisée, à l’effet de sensibiliser les citoyens et empêcher toutes formes de désordre ou d’anarchie dans la circulation, après le match à grand enjeu, de cet après-midi. Au même moment, des jeunes, formés pour la même cause et équipés de moyens de sonorisation adéquats, sillonnent à travers la ville, à bord de véhicules, pour porter le message de la prudence, au maximum de citoyens. L’objectif étant d’éviter tout accident, pendant et après le match.