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Alors que certains d’entre eux sont déjà confrontés à des problèmes de primes ou de logement à Yamoussoukro, les supporters guinéens doivent aussi faire face au problème de tickets. Un mal qu’il partage avec leurs homologues sénégalais, gambiens, camerounais et même ivoiriens.
Lundi, beaucoup d’entre eux n’avaient pas pu entrer dans l’enceinte du stade flambant Charles Konan Banny. Faute de tickets d’entrée, ils sont restés bloqués loin du stade. Trois jours après, ils risquent de vivre la même situation. « Personne n’a encore son ticket », nous a confirmé un membre de la délégation guinéenne, à 13 heures de Yamoussoukro. S’ils ne trouvent pas de tickets d’ici 20 heures, beaucoup devront se résigner à regarder le match dans les Fan-zones ou dans leurs hôtels. « C’est dommage de quitter son pays pour venir regarder le match à la télé à Yamoussoukro », s’en plaignait Ismaël Camara, l’un des supporters guinéens rencontrés lundi 19 janvier dans les environs du stade.
Mercredi matin, Guinéenews a cherché à avoir des réponses à cette situation auprès du COCAN local. Mais là, on nous a dit, sans autres commentaires, que le problème est général et que le COCAN (Comité d’organisation de la CAN) national et la CAF sont en train de le résoudre. Quelques heures après, le communiqué de la Confédération africaine de football est tombé, reconnaissant « quelques problèmes d’impression le premier jour de la CAN ». Le communiqué a même annoncé que le problème est résolu et que « le système fonctionne actuellement de manière satisfaisante ». Le problème est-il vraiment résolu ? En tout cas, jeudi, le nombre de spectateurs du match Côte d’Ivoire-Nigéria au stade olympique d’Ebimpé était un cran au-dessus par rapport à celui du match d’ouverture. Par contre, à Yamoussoukro, ce vendredi, beaucoup se plaignent encore du manque de tickets. « C’est vrai que le système électronique mis en place par la CAF n’a pas bien fonctionné, mais il faut aussi reconnaître que des gens se sont procurés de stocks importants de tickets pour les revendre plus cher », accuse Adama Coulibaly dans une rue de Yamoussoukro. Des accusations qui reviennent souvent dans les rues et les taxis de Yamoussoukro.