CAF : Une annonce qui réjouit le monde du football africain

Fin des investigations suisses contre Véron Mosengo-Omba, mais des zones d’ombre subsistent

Le parquet suisse a décidé de clore les investigations à l’encontre de Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF). Accusé de gestion déloyale, d’escroquerie et de faux dans les titres, le Suisso-Congolais a été blanchi, faute de preuves ou de fondements juridiques suffisants pour engager des poursuites. Cependant, l’affaire est loin d’être complètement close.

En novembre 2024, Véron Mosengo-Omba avait répondu volontairement aux questions des autorités suisses dans le cadre d’une enquête préliminaire menée à Fribourg. Les soupçons portaient notamment sur des bonus jugés non conformes à son contrat de travail et sur des mouvements de fonds difficiles à retracer. Après une analyse approfondie, le parquet suisse a conclu à l’absence d’éléments probants et a décidé de classer l’affaire, comme l’a confirmé la CAF dans un communiqué ce jeudi.

L’instance panafricaine s’est félicitée de cette décision, qu’elle considère comme une preuve de la transparence et de l’engagement en faveur de la bonne gouvernance instaurée depuis l’arrivée de Patrice Motsepe à la présidence. La CAF a réaffirmé son attachement aux principes d’éthique et de gestion responsable.

De son côté, Véron Mosengo-Omba a toujours rejeté les accusations portées contre lui, dénonçant des manœuvres visant à ternir son image et à ralentir les réformes qu’il mène au sein de la CAF.

Malgré son acquittement en Suisse, Mosengo-Omba demeure sous le coup d’une enquête interne initiée par la CAF. Celle-ci se concentre sur des dysfonctionnements présumés dans la gestion de l’organisation, notamment des irrégularités dans le recrutement, des états financiers controversés et des comportements jugés inappropriés.

L’affaire a également mis en lumière ses liens étroits avec Gianni Infantino, président de la FIFA. Leur relation, qui remonte à leur passage commun à l’Université de Fribourg, suscite des interrogations sur d’éventuelles influences croisées entre les deux institutions.

La clôture de l’enquête suisse offre à Véron Mosengo-Omba l’opportunité de redorer son blason et de se concentrer sur ses responsabilités au sein de la CAF. Néanmoins, l’enquête interne en cours pourrait encore fragiliser sa position et alimenter les critiques sur la gestion de l’organisation panafricaine.

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