BTLG transport : un travailleur victime de licitement abusive porte des graves accusations au superviseur de la société

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Dans la région de Boké où plusieurs entreprises minières évoluent, les conflits entre employeurs et salariés sont fréquents. Le plus souvent ces problèmes entraînent la rupture du contrat au préjudice des salariés. Les ouvriers salariés employés dans ces sociétés sont souvent victimes de licenciements abusif, de la corruption ou d’abus d’autorités de la part de leurs responsables. Le cas le plus récent, concerne Oumar Condé ancien travailleur de l’entreprise BTLG transport, une sous-traitante de la société CDM-CHINE qui dit être victime d’un licenciement abusif de la part de son patron.

Le jeune Oumar Condé en provenance de  »Banankoro » Kerouane est employé depuis 2 ans à BTLG transport en tant que chauffeur de bus destiné aux transports des travailleurs de la société CDM-CHINE. Depuis deux mois, il est mis à la porte et ne comprend pas le motif. Il revient sur le début de sa mésaventure.

« C’est un apprenti que le responsable de BTLG Monsieur Bah, lui même a envoyé ici qui a volé le gasoil. Moi je lui ai fait descendre sur le bus, j’ai lui ai renvoyé. Il lui a repris et lui a engagé pour une deuxième fois. Pendant qu’il était en déplacement, le jeune a volé du gasoil encore, il a été pris en flagrant délit on a voulu lui envoyer à l’escadron Mobile, il s’est opposé à ça encore, il a ordonné de laisser le petit. Dès son retour, il a bloqué mon salaire sous prétexte que suis en sanction. C’est comme ça il fait, plus de 05 personnes ont été licenciées comme ça sans suite, car y pas de contrat écrit entre nous », révèle-t-il

Monsieur Bah prélève 500 mille sur le salaire de tous les chauffeurs de BTLG transport. On nous paye 2500 000 GNF, mais nous on ne reçoit que 2000 000 GNF.

Travaillant dans cette entreprise durant deux ans sans contrat, ce jeune marié et père d’un enfant explique la corruption sur laquelle se plie le responsable de BTLG transport

« Monsieur Bah prélève 500 mille sur le salaire de tous les chauffeurs de BTLG transport. On nous paye 2500 000 GNF, mais nous on ne reçoit que 2000 000 GNF. Quand tu dis d’aller à la banque pour qu’on vire ton salaire là-bas, on te met à la porte. C’est dans ces conditions que nous évoluons tous là-bas », explique le jeune plongé dans une déception totale.

Très coincé, Oumar Condé, interpelle les responsables de la société CDM-CHINE de prendre des dispositions dragoniennes, face à cette pratique notoire qui ternisse l’image de ladite entreprise. « demande à Monsieur Ben de s’impliquer pour combattre cette pratique », lance-t-il

En attendant de trouver un nouvel emploi, Oumar Condé continue de garder son mal en patience.

De Boké, Mamadou Bah, correspondant régional Actuguinee.org Tél: 623 09 66 55

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