Boké : la dépigmentation, une pratique décriée par plusieurs citoyens

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Pour paraître belle ou beau et attirer l’attention des autres vers soit, plusieurs citoyens de la commune Urbaine de Boké s’adonnent à la dépigmentation, une pratique qui n’est pas sans conséquence sur la santé de ses utilisateurs. Ce phénomène qui prend de l’ampleur dans cette ville est pourtant déconseillé par plusieurs observateurs de la société.

Se tailler un teint artificiel pour séduire les autres est devenue une pratique courante dans la société guinèenne. Pourtant cette pratique reste néfaste pour la santé. C’est pourquoi N’gnama Camara, préfère rester naturelle

« Se depigmenter la peau, c’est une mauvaise chose, ce n’est pas bon. Moi quand je pars au marché pour acheter de l’huile, je regarde bien, si je vois que c’est un produit qui éclaire la peau, je laisse tomber », explique la jeune Dame

Katherine Kamano biologiste, invite les jeunes à choisir les produits à utiliser, pour éviter les maladies de la peau.

« Si tu veux être un peu clair, y’a des savons shampoing qu’il faut utiliser. Moi, j’ai mes sœurs à Conakry, elles savent bien utiliser les shampoing. Quand tu te laves avec un bon shampoing, on dirait que tu es en Europe », a-t-elle fait savoir.

Sur la question , cet activiste de la Société civile, parle d’un complexe que certains africains en ont de leur présentation physique.

« Nous voyons nos filles, nos sœurs se depigmenter pour se faire plaire. Elles sont complexées à vrai dire, alors que cette pratique n’est pas bonne. Que nos filles arrêtent ça », déplore Docteur Ousmane Diallo

Docteur Ousmane Diallo, activiste de la Société civile de Boké

Pour les spécialistes de la santé, l’usage des produits cosmétiques pour dénaturer le teint expose les intéressés à des dangers sanitaires.

Région de Boké Mamadou Bah pour Actuguinee.org
Tél :623 09 66 55

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