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Les tensions entre la société minière Guinea Alumina Corporation (GAC) et le gouvernement guinéen semblent s’aggraver. Du moins, c’est ce que laisse transparaitre un récent post du Directeur général du Service national de coordination des projets miniers (SNCPM), Ibrahima Kalil Keïta.
Certes, ce dernier n’a rien affirmé explicitement. Mais pour quiconque connaît la nature des relations entre l’État guinéen et cette société d’intérêt Emirati opérant dans le secteur bauxitique guinéen, son message ne laisse guère de place au doute. D’autant plus qu’il intervient alors que les opérations d’exportation de GAC sont bloquées par les autorités guinéennes depuis plus de trois mois.
Selon lui, « l’État guinéen avait un choix à faire » entre les employés de GAC et le reste des Guinéens…
Contactée par Guineenews, une source bien informée au sein du ministère des Mines confirme que toutes les options restent ouvertes. « Si GAC revient à de meilleurs sentiments, elle pourrait reprendre ses activités. Mais si la situation persiste, l’État pourrait aller jusqu’à retirer son permis », confie cette source sous couvert d’anonymat.