Bintimodia/Boké : L’extraction de l’huile rouge, une source de revenus pour plusieurs femmes du district de Koftonden

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À la recherche de moyens de subsistance quotidiens, les femmes du district de Koftonden, dans la sous-préfecture de Bintimodia, à Boké, se sont tournées vers l’extraction de l’huile rouge. Une activité devenue une source de revenus dans cette localité. Les femmes, tirent leur vie de l’agriculture et de l’extraction de l’huile rouge. Ces mères de famille utilisent des méthodes traditionnelles pour obtenir ce liquide largement consommé en Guinée.

Oumou Bangoura est une praticienne de l’extraction d’huile. « Nous sommes très nombreuses à pratiquer cette activité. Tout d’abord, ce sont nos enfants et nos maris qui partent à la recherche des palmiers. S’ils en trouvent, ils les coupent, puis c’est à nous de transporter les régimes. Une fois de retour, nous les découpons. Ensuite, nous cuisons les régimes avant de les piler et de les malaxer. Nous les plongeons ensuite dans l’eau pour séparer la pulpe des noix. Nous chauffons ensuite l’eau crémeuse et retirons l’huile qui commence à flotter à l’aide d’une calebasse », note-t-elle.

Mariama Sylla explique que le prix d’un régime de palmiers non cueilli varie entre 2500 et 3000 francs guinéens. Ce qui pousse ces femmes à fixer leur propre prix.

« Nous achetons un régime à 2500 ou parfois même 3000 francs guinéens. Après le travail, nous vendons un litre d’huile pour 5000 francs guinéens, bien que cela dépende souvent de la qualité du palmier, car ici, nous utilisons des palmiers sauvages. Si la qualité est moindre, le prix augmente. En revanche, si c’est le contraire, nous pouvons vendre la boîte à 3 000 francs guinéens », laisse-t-elle entendre.

Pour Aissata Binta Bangoura, l’extraction de l’huile est devenue le quotidien des femmes de cette localité par conviction : « Nous espérons obtenir une machine pour alléger nos difficultés. Aujourd’hui, grâce à cette activité, nous parvenons à subvenir à nos besoins. Contrairement à d’autres activités, ici, chaque femme peut le faire, il suffit simplement d’avoir la volonté d’apprendre. Ce que nous demandons aux autorités, c’est de nous aider à obtenir des machines pour le pilage. »

Au-delà de l’extraction de l’huile rouge, les femmes du district de Koftonden, dans la sous-préfecture de Bintimodia, sont également très impliquées dans la culture maraîchère.

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