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Au début de l’année 2024, la crise de carburant, suite à l’explosion du dépôt d’hydrocarbures à Conakry, a affecté sérieusement les activités socioéconomiques des populations de Mamou. Quand on sait que les producteurs locaux, cultivant des pommes de terre, piments, aubergines et tomates, dépendent fortement des motopompes pour l’irrigation de leurs champs. Le manque de carburant et la mesure interdisant d’en acheter dans les bidons ont décimé les productions agricoles de Soumbalako, de Dounet et de Horé Mamou. Les producteurs ont rencontré des difficultés pour entretenir les cultures pendant cette période de saison sèche. Le manque de carburant a entraîné une insuffisance d’arrosage et a compromis la croissance des cultures. Quelque part, faute d’arrosage, les producteurs ont été obligés de récolter la pomme de terre bien avant qu’elle n’atteigne la maturité. Un autre problème s’était posé, le manque de camion pour transporter les produits pour le stockage et la commercialisation.
Après les examens à l’hôpital, il a été indiqué que la victime a eu 3 fractures au niveau de son bras droit et 2 fractures au bras gauche. Thierno Ousmane Camara, l’époux de la victime a pris la poudre d’escampette, avant d’être rattrapé à Conakry. Il a été jugé et condamné par le tribunal de première instance de Mamou.
Des faits divers qui ont aussi défrayé la chronique à Mamo
Des témoignages dans la localité indiquent que la victime n’est pas à sa première opération de vol dans les champs. L’année dernière, il avait aussi été interpellé dans le même champ.
Suite à la série de contrôles des vignettes sur les véhicules à moteur (auto et moto), des échauffourées ont éclaté à Mamou le lundi 25 novembre 2024.
Dans la matinée, des agents de la sécurité se sont installés sur le pont à deux voies reliant le centre-ville au quartier Petel. Pendant que le contrôle était en cours, des jeunes les ont surpris à coup de pierres.
Les agents ont riposté à coup de gaz lacrymogènes. Depuis cette période, le contrôle des vignettes a été suspendu dans la ville de Mamou.
Depuis le mois de novembre dernier, un feu d’origine inconnue consume des biens des citoyens du quartier Tambassa dans la commune urbaine de Mamou. Plusieurs concessions ont déjà été touchées. Les dégâts sont palpables. Des matelas, rideaux, habits et autres objets en plastique sont calcinés en partie.
Alpha Ibrahima Barry, coordinateur préfectoral de l’agence nationale des actions des urgences et catastrophes humanitaires de Mamou s’active sur le terrain. » Lorsque je procédais aux investigations sur les lieux, il y a un bâtiment qui a pris feu devant moi. Ce qui est difficile à expliquer, c’est l’origine du feu. Le feu prend particulièrement les matelas, les ustensiles, les habits, les objets en plastique. Heureusement, ce ne sont pas des cases qui sont attaquées sinon les dégâts seraient énormes », a-t-il indiqué.
Pour limiter les dégâts, des sacrifices ont été effectués. L’immolation d’animaux, suivie de lecture du saint Coran et offrandes de pains blancs ont été organisées.
Malgré ces efforts, le feu a continué à consumer les biens placés au dehors. L’inquiétude est grandissante à Tambassa.
Toujours au mois de septembre, le chargé de la morgue de l’hôpital de Mamou a été bastonné par un groupe de personnes furieux de l’utilisation par une autre famille du cercueil réservé pour leur défunte. Les faits se sont produits le 10 septembre à l’hôpital régional de Mamou.
Le lundi 26 février, une collision a impliqué un camion et un taxi-brousse. L’accident s’est produit aux environs de 7h à Bagata dans la sous préfecture de Saramoussaya, à plus de 70 kilomètres de la ville de Mamou. Le bilan fut de 8 morts et de 3 blessés graves.Le jeudi 22 février, un camion citerne transportant du carburant s’est renversé au milieu de la chaussée entre Linsan et Tamagaly. L’accident s’est produit à une quarantaine de kilomètres de la ville de Mamou. Les trois personnes qui étaient à bord ont été calcinées. L’une des personnes a été extraite du feu. L’homme encore en vie a donné quelques explications aux premiers secouristes avant de décéder quelques minutes après.
Le lundi 10 juin, un accident de la circulation s’est produit à 6 heures à la rentrée de la ville de Mamou. Le bilan fut de 5 morts dont un homme et 5 blessés dont le conducteur. L’accident s’est produit à Diarabaka à 7 kilomètres de la ville de Mamou. Cet accident a opposé un taxi brousse de marque Toyota en dépassement défectueux à un camion remorque au niveau d’une colline entre des virages successifs.
Le bus des élèves handicapés a été fortement accidenté le mercredi 26 juin lorsqu’il ramenait les élèves du centre Guinée Solidarité à leur domicile. Selon les informations recueillies auprès des témoins oculaires, c’est un camion frigorifique qui est entré en collision avec le bus au niveau d’un virage. Le choc a entraîné le bus loin de la route. Pour secourir les occupants du bus, il a fallu un autre camion pour tirer le camion frigorifique sur le bus. Les blessés, une dizaine, ont été sortis par les fenêtres du bus.
Le 13 septembre, un grave accident s’est produit à Daara, près de Timbo, impliquant un bus en provenance de N’Zérékoré. 8 passagers ont perdu la vie et plus de 36 autres ont été blessés.Sur le plan environnemental, le changement climatique a été ressenti cette année à Mamou. Les populations ont suffoqué suite aux vagues de chaleur pendant la saison sèche. Depuis fin février, la région de Mamou subit une canicule à répétition sans précédent. Le thermomètre a affiché 19° le plus bas niveau à l’aube et dans les journées, la température a atteint 38°. Dans les classes, les élèves ont été obligés dès 10 heures d’ôter leur chemise. A l’école primaire jean de la croix dans le quartier Abattoir, des élèves ont préféré fuir les cours, d’autres ont saigné du nez. Pour rafraîchir les élèves, les encadreurs ont conseillé de mettre souvent de l’eau sur eux.
Six heures de temps après la prière, à 16 heure la pluie s’est abattue sur la ville. La température caniculaire a chuté de 36° à 31°c. Un ouf de soulagement pour la population. Ainsi, après les vagues de chaleur, la forte pluviométrie cette année en Guinée a endeuillé des familles. En septembre, 3 jours après qu’un véhicule soit emporté par les eaux du fleuve Bafing au niveau du pont submergé de Salliyah dans la sous préfecture de Tolo, c’est au tour d’un motard en provenance de Mamou pour Bhouriya de tomber à cet endroit. Les faits se sont produits dans l’après-midi du vendredi 20 septembre. L’eau a entraîné le motard et seule sa moto a été tirée de l’eau. Les recherches se sont poursuivies pendant 3 jours avant que le corps ne soit retrouvé.
Le laptop Made in Guinea a vu le jour à Mamou.
En novembre 2024, le Premier ministre en compagnie du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ont procédé à l’inauguration de l’unité d’assemblage du tout premier ordinateur portable « Made in Guinea » à Mamou.