Bah Oury : “Les médias qui refusent d’aller dans le sens du changement vont disparaître…”

il y a 5 heures 25
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Le Premier ministre, Bah Oury, a une nouvelle fois pris la parole pour aborder la question de la liberté de la presse, en particulier dans le cadre de la transition en cours.

Le premier ministre affirme que depuis la prise de mesures concernant la fermeture de trois médias, des critiques ont émergé, accusant le gouvernement d’entraver la liberté de la presse. Toutefois, Bah Oury a défendu fermement les actions du gouvernement, arguant que ces décisions ne sont pas le signe d’une volonté de museler la presse.

Selon lui, un véritable bilan de l’écosystème médiatique en Guinée montre une évolution notable dans l’implication des journalistes dans les centres de décision de l’État, une situation sans précédent par rapport aux années passées. “Un gouvernement qui n’aime pas la presse aurait cherché à l’étouffer totalement”, a-t-il déclaré.

En revanche, il met en avant les initiatives prises par le gouvernement pour améliorer les conditions de travail des journalistes, notamment avec la mise à disposition des maisons de la presse à Kankan, N’Zérékoré, Labé et Kindia, des infrastructures destinées à renforcer l’accès à l’information et la liberté de travail des journalistes à travers le pays.

Il a également évoqué le “refus” de certains médias de saisir les opportunités offertes, rappelant que ceux qui persistent dans une vision obsolète risquent de se voir éclipser. “Ceux qui refusent d’aller dans le sens du changement vont disparaître de par leur propre faute”, a averti Bah Oury, affirmant que la Guinée traverse une phase de transformation profonde et ce changement se reflète non seulement dans la presse, mais également dans la politique et la société en général. Il souligne que des paradigmes ont évolué et qu’il est désormais crucial pour la presse de s’adapter à ces nouveaux enjeux.

Le Premier ministre a ajouté qu’il existe désormais un espace médiatique à prendre, un espace qu’il décrit comme étant moins politisé, plus large, et davantage tourné vers la construction et l’innovation. Il a également insisté sur la volonté du gouvernement d’encourager une société ouverte, inclusive, mais surtout consciente de son identité et de ses intérêts. “Nous ne voulons pas d’une société sectaire, mais une société qui accueille des idées venues d’un peu partout”, a-t-il conclu.

L’article Bah Oury : “Les médias qui refusent d’aller dans le sens du changement vont disparaître…” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.

Lire l'article en entier