Augmentation du prix des denrées alimentaires : Des citoyens de N’Zérékoré partagés entre surprise et inquiétude

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Le gouvernement de la transition a décidé d’augmenter le prix des denrées de première nécessité sur le marché sur toute l’étendue du territoire national. Si un sac du riz se négociait entre 310 000 GNF à 320 000 GNF, aujourd’hui il passe officiellement de 320 000 GNF à 372 400 GNF. Cette augmentation décidée par les autorités du pays a surpris des citoyens de la capitale forestière.

Partagés entre surprise et inquiétude, ils invitent les autorités à sursoir à cette décision : « J’ai appris la nouvelle ce matin, d’habitude on achetait un sac de riz à 320 000 GNF, mais quand je suis venu ce matin pour acheter le riz on me dit que c’est 372 400 GNF ça m’a vraiment surpris. Qu’à cela ne tienne, je suis ténu obligé d’acheter car il n’y a rien dans la famille, c’est pourquoi j’ai acheté à ce prix. Je demande des autorités de veiller à l’application de cette décision car certains commerçants malintentionnés pourront ajouter de plus sur ce prix. On ne peut pas en vouloir aussi des commerçants si l’État avait des magasins cela allait nous arranger, car on pouvait aller acheter dans les magasins de l’État, mais Dieu pourvoira pour nous », espère Claude Guémou.

Pour Pépé Gbanamou, cette hausse du prix des denrées alimentaires est dû à l’augmentation des salaires des fonctionnaires. « Ils ont augmenté des salaires des fonctionnaires, peut être c’est la raison pour laquelle que les autorités ont augmenté le prix des denrées alimentaires sur le marché. Sinon, d’habitude, j’achetais un sac du riz à 320 000 GNF. Nous demandons à l’État de penser aux pauvres citoyens », plaide l’enseignant avant que Christine Balamou ne renchérisse :

« Cette augmentation du prix des denrées alimentaires ne nous arrange pas. La conjoncture actuelle est vraiment dure. A tout moment les denrées de première nécessité augmentent en Guinée. Nous demandons aux autorités de la transition de diminuer le prix de ces denrées ou bien de maintenir l’ancien prix », a-t-elle lancé.

Reste à savoir si cette plaidoirie des citoyens de N’Zérékoré tombera dans de bonnes oreilles.

De Gilbert Yoma Neyo Tinguiano Kalenews.org

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