Après la chute du gouvernement : les recommandations clés du président de GéCi

il y a 9 mois 130
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Interrogé par Guineenews pour recueillir son avis sur le décret renvoyant l’équipe dirigée jusqu’à hier par le Dr Bernard Goumou, le président du parti GeCi a déclaré : « Le temps semble s’être arrêté en Guinée depuis un bon moment, malgré la dissolution du gouvernement survenue hier. »

En effet, « le remplacement intégral (et non pas un simple remaniement) de ce gouvernement moribond et décrié souffre d’une forme d’improvisation et suscite de multiples interrogations », selon Fodé Mohamed Soumah. L’ancien député a ajouté : « Qu’en est-il du CNT, maillon faible de la transition qui s’est totalement égaré ? Tout comme la reconduction intégrale de la HAC après la ‘dissolution’ de toutes les institutions ? »

Sans répondre à ses propres questions, le président de GeCi estime que le président de la transition ne devrait pas s’arrêter en chemin. « L’attente des populations devrait s’accompagner de mesures d’apaisement au niveau d’Internet, des médias, des syndicats. Sans oublier l’amélioration du pouvoir d’achat pour soulager les ménages, la libre circulation des personnes, le dégel des comptes des anciens dignitaires et la libération provisoire des détenus sans jugement depuis si longtemps… »

Dans sa réaction, M. Soumah ne néglige pas le retour à l’ordre constitutionnel. « Pour utiliser un terme militaire, il serait temps d’intimer l’ordre au CNT de réviser la Constitution de 2010 et les listes électorales immédiatement », suggère-t-il.

Dans la même veine, le candidat malheureux à la présidentielle de 2010 ajoute : « Ensuite, procéder au référendum en même temps que le couplage des élections locales et législatives. Puis terminer avec l’élection présidentielle avant la fin de l’année, pour éviter les sanctions et les lendemains incertains. »

En tout cas, prévient-il, « les élections coûtent cher et tous les pays optent pour le cumul. »

Pour conclure, le président de GeCi invite le CNRD à prendre ses responsabilités, soulignant que « c’est lui qui devra finalement rendre des comptes, sans possibilité de mettre l’échec ou les difficultés sur le dos des civils. »

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