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Le bureau exécutif du Conseil national de la jeunesse de Guinée (CNJ), un an après son élection, était devant la presse ce vendredi 3 janvier 2025 à la maison commune des journalistes à la Minière.
Abdoulaye Diané et ses collègues, étaient venus pour évoquer les actions réalisées, les difficultés auxquelles la structure est confrontée, ainsi que les perspectives pour cette nouvelle année.
À l’entame de sa communication, Abdoulaye Diané, président de cette structure représentative de la jeunesse guinéenne est revenu sur les objectifs de l’institution et le processus qui a abouti à leur élection en 2024. Ensuite, il a fait cas des actions qu’ils ont réalisées parmi lesquelles figurent l’installation des bureaux régionaux du CNJ, les formations et renforcements de capacité en faveur des jeunes, les voyages d’étude à l’étranger, la tenue du forum sur l’emploi.
Parlant des difficultés auxquelles sa structure est confrontée, Abdoulaye Diané a pointé du doigt le ministère de la jeunesse et des sports qui serait, selon lui, inactif face à leur situation.
« Avec le ministère de la jeunesse et des sports, c’est vrai qu’il y a un blocus, parce qu’avec le CNT, il y avait premièrement une entente, une discussion avec le ministère de la jeunesse et le ministère du budget. On nous a alloué un montant de 1 milliard cette année pour que nous puissions vraiment développer nos actions. Mais on n’a pas pu avoir accès à ce montant parce qu’on n’a pas le décret (de reconnaissance, ndlr). Parce qu’aujourd’hui, vous savez déjà que si vous développez des actions, si l’État vous alloue un moyen, il faut avoir un décret pour pouvoir sortir l’argent et justifier. Donc on n’a pas pu accéder à l’argent. Le problème, c’est juste parce qu’on n’a pas le décret. C’est pourquoi, tout de suite, dans la discussion, on a parlé de l’inaction du ministère, parce qu’il relève des compétences du ministère de porter ce plaidoyer en Conseil des ministres pour que le Président de la République entende et prenne ce décret. Donc, le seul blocus, c’est qu’on n’a pas le décret de reconnaissance officielle. Et maintenant, ce n’est pas nous qui pouvons directement demander à ce que le décret soit pris (…). Donc le blocus, c’est le manque de décret. Et nous espérons vivement que le ministère va nous attendre. Il va porter ce plaidoyer au niveau des hautes instances pour qu’on puisse avoir ce décret nous permettant de développer nos actions et aider l’État », a-t-il laissé entendre.
Le président de la jeunesse de Guinée a plaidé auprès du ministère de la jeunesse, pour qu’il porte la proposition de décret au Conseil des ministres pour leur reconnaissance.
« Si le décret est pris, à partir de là, tout accompagnement qu’on aura de l’État, pas que du ministère, va être une subvention au niveau de la Loi des finances pour que nous puissions développer des actions », a-t-il souligné.
MohamedNana BANGOURA