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Le Cameroun retient son souffle pour Samuel Eto’o qui se trouve dans les mailles de la Confédération Africaine de Football (CAF) dans une affaire de trucage de matchs concernant le championnat local et son rôle d’ambassadeur d’une société de paris sportifs qui n’est plus à présenter. Alors que les rumeurs surviennent de partout sur le verdict, un indice de taille vient de tomber sur la date du couperet final.
C’est l’actualité du moment qui fait jaser au Cameroun et en Afrique. Accusé depuis plusieurs mois par certains acteurs sportifs camerounais pour sa gestion à la FECAFOOT, Samuel Eto’o risque une très lourde suspension de la part de la Confédération Africaine de Football (CAF). Plus particulièrement pointé du doigt avec un audio où il rassurait le président du club de Wilfried Nathan Douala (Victoria United) de tout faire pour lui faciliter de remporter les matchs en complicité avec les arbitres, l’ancien attaquant du FC Barcelone tente de se tirer d’affaire.
Depuis le mardi 25 juin dernier au Caire en Égypte, Samuel Eto’o répond de ces accusations devant le jury disciplinaire de la CAF. Après un premier passage qui aurait fuité, le président de la FECAFOOT a effectué un second passage où il a dit ses vérités. Et après ces interventions, plusieurs versions tombent. Sans doute avec la bataille de plusieurs camps pour enfin avoir gain de cause, les rumeurs infondées pullulent sur les médias sociaux. Pendant que certains annoncent que rien n’a été retenu contre le grand neuf, d’autres se frottent les mains et parlent d’une lourde suspension à venir.
Pas de délibérations avant vendredi
Cependant, rien n’a été décidé pour le moment au niveau de la CAF. À en croire les informations du lanceur d’alerte, Boris Bertolt, aucune décision du jury disciplinaire de l’instance dirigée par Patrice Motsepe ne devrait arriver avant ce vendredi 28 juin. Toujours en pleine étude de l’affaire et de l’audition du président de la Fédération Camerounaise de Football, les membres de la section juridique de la CAF n’ont rien laissé fuiter et ne devraient pas rendre le verdict de sitôt. Dans la foulée, RFI Afrique confirme que rien n’a encore été décidé.
Selon la Radio France Internationale sur son site internet, l’ancien joueur de Chelsea connaîtra son sort dans les prochaines heures. « La décision n’interviendra qu’après les délibérations du jury, mais Samuel Eto’o risque gros, » précise le média français. S’il risque une lourde suspension à cause des accusations de trucage de matchs dans le championnat local et non pour son association avec une société de paris sportifs, le patron de la FECAFOOT devrait être fixé sur son sort dans les heures à venir. En tout cas, c’est clair, toutes les rumeurs qui flambent depuis la nuit du mardi dernier sur de quelconques verdicts de la CAF sont donc fausses.
Les charges colossales à démêler avant le verdict
Signalons que lors de l’audition du protégé de Roger Milla qui s’est déroulée à huis clos malgré la demande d’une retransmission en direct, un fameux enregistrement audio est revenu sur la table. Parvenu à la CAF comme l’une des preuves au dossier d’accusation monté par le principal accusateur, Henri Njalla Quan, un ancien vice-président de la Fécafoot, cet enregistrement où des allusions étaient faites pour la montée obligatoire du club Victoria United de Valentin Nkwain, est le point le plus important qui déterminera les choses.
En dehors de cet audio accablant, Samuel Eto’o devra être acquitté ou condamné à propos du contrat de sponsoring avec la société de paris sportifs alors qu’il était déjà à la tête de la Fédération. Notons que dans les textes de la FIFA et de la CAF, ce genre de partenariat est très mal vu à cause des problématiques d’ordre éthique. Pour tous ces chefs d’accusation, l’ancien buteur des Lions Indomptables risque une peine de cinq ans de suspension de toutes activités liées au football voire une radiation à vie.
L’article Affaire Samuel Eto’o – trucage de matchs : le verdict de la CAF a enfin une date, RFI appuie ! est apparu en premier sur Afrique Sports.