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Les négociations entre les 46 employés de CIS Médias et leur patron, l’homme d’affaires Mamadou Antonio Souaré se sont soldés par un échec.
Ce qui a conduit Pierre Fatéwa Diawara et ses collègues à déposer ce mercredi 17 avril 2024, une plainte devant l’inspection générale du travail et le ministère du travail et de la fonction publique.
Dans cette plainte, les employés ont exprimé leur bonne volonté tout en soulignant leur détermination à être rétablis dans leurs droits.
« Quand on a décidé réclamer notre droit, on a associé le SPPG. Cette structure a, dans un premier temps, joué la médiation avec notre employeur, mais cela n’a pas marché, ça a capoté. Nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure en rencontrant aujourd’hui l’inspection générale du travail. Il était question pour nous de venir porter plainte auprès de cette entité, pour lui signifier la situation qu’on traverse depuis près de deux ans. Il nous a été signifié qu’il y aura une séance de travail la semaine prochaine avec notre employeur. Le rendez-vous est pris pour le mardi prochain (…). On est déterminés à être rétablis dans nos droits, mais nous privilégions aussi la voie du dialogue qui est aussi une solution idoine. Dans un premier temps donc, nous sollicitons de la part de l’inspection générale du travail, un dialogue pour permettre une résolution à l’amiable », a expliqué Pierre Fatéwa Diawara, porte-voix des employés de CIS.
Dans les négociations avec le patron de CIS Médias, les employés ont accepté de percevoir 5 mois d’arriérés au lieu de 18. Cependant, selon Fatéwa, leur employeur a voulu se jouer d’eux en faisant passer les arriérés pour des indemnités de séparation.
« Lorsqu’on a fait appel au SPPG, c’était de discuter de la possibilité d’être régularisés. On réclamait 18 mois, mais lorsqu’on est allé en négociation, notre employeur nous a fait comprendre qu’il ne peut payer que 5 mois. Animés de bonne foi, nous avons décidé d’accepter les 5 mois sur un échelonnement de 6 mois. C’est un sacrifice qu’on a accepté de faire. Il était question de la part de notre employeur, de faire un protocole d’accord. Mais à notre grande surprise, il est mentionné protocole d’accord de séparation à l’amiable. On s’est rendu compte qu’il voulait nous duper, qu’il voulait faire un mélange de genre entre arriérés et licenciement. Les cinq mois pour eux, sont comme arriérés mais aussi indemnités de séparation alors que toutes les discussions portaient sur les arriérés de salaire. Nous avons aussi refusé de signer puisque ça ne respecte pas ce qu’on a eu à discuter », a-t-il laissé entendre.
MohamedNana Bangoura