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Le procès des événements du 28 septembre pourrait connaître une autre tournure, si toutefois la nouvelle requête du ministère public, est prise en compte par le tribunal criminel en charge du dossier.
Lors de la dernière audience tenue hier lundi 4 mars 2024, le parquet a demandé à ce que les faits soient requalifiés dans cette affaire.
La démarche est mal perçue par Maître Pépé Antoine Lamah, un des avocats de l’ancien chef de la junte au moment des faits.
« La demande est inopportune, infondée même déplacée. La question de la requalification posée par le parquet n’a pas sa raison d’être », a-t-il fustigé en premier lieu.
L’avocat rappelle que le capitaine Moussa Dadis Camara avait été inculpé pour entre autres : responsabilité de commandement et crime contre l’humanité, mais les faits seront plus tard requalifiés.
« Au terme de l’instruction, le pool a écarté cette qualification, requalifié les faits et a rendu une ordonnance de renvoi devant le tribunal criminel. La partie civile et le ministère public ont interjeté appel. Cette ordonnance a été confirmée par la cour d’appel de Conakry. Ce parquet et certains groupes de la partie civile ont formulé un pourvoi. Leur pourvoi a été rejeté, ce qui veut dire que le débat lié à cette qualification a été définitivement écarté, donc jugé », poursuit-il.
Maître Pépé Antoine Lamah dit être surpris et choqué par le fait que le parquet a remis sur la table, une question définitivement jugée.
Selon l’avocat, une éventuelle requalification des faits liés aux événements tragiques survenus au stade du 28 septembre en 2009, pourrait amener les accusés à reprendre leurs dépositions devant le tribunal criminel.
Hadja Kadé Barry