Aéroport AST : aux côtés de sa famille, Dr Morissanda accueille le corps d’Alhoussein Camara

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Abattu par la Police à Angoulême en Charente Maritime en France dans la nuit du 14 au 15 juin dernier, le corps d’Alhoussein Camara est arrivé ce mercredi 28 juin 2023, à bord d’Air France.

À l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry, le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des guinéens établis à l’étranger, Dr Morissanda Kouyaté et des membres de son cabinet se sont mobilisés au nom du chef de l’Etat, pour accueillir le coprs de ce jeune guinéen, aux côtés de sa famille biologique.

« C’est avec une grande émotion que nous recevons le corps du jeune Alhoussein. Le chef de l’Etat avait promis qu’on ramènerait le corps ici en Guinée pour qu’il y ait un enterrement digne, ce qui est fait par la grâce de Dieu. Les conditions dans lesquelles il a trouvé la mort seront élucidées, la Guinée tient à ce que la justice fasse tout son travail en France, pour élucider les conditions dans lesquelles il est décédé »,a confié le ministre Dr Morissanda Kouyaté.

Depuis l’annonce du décès de ce jeune de 19 ans seulement, les autorités de Conakry n’ont ménagé aucun effort pour être, non seulement aux côtés de la famille dans ces circonstances douloureuses, mais aussi à demander à ce que justice soit rendue. Des efforts qui réconfortent à plus d’un titre, la famille biologique.

« C’est un être cher qui vient de partir, un enfant chéri et un garçon que j’aime beaucoup, mais Dieu l’a voulu ainsi. Quand on a toute cette autorité à ses côtés, quand on voit tout ce que le président et Monsieur le ministre ici présent sont en train de faire depuis le décès de mon fils, je suis fier et très content. Je remercie toute l’autorité depuis Monsieur le président de la République », a soutenu Fodé Camara, père du jeune.

C’est dans la nuit du mardi à mercredi 14 juin 2023 que le jeune Alhoussein Camara est décédé à Saint-Yrieix, après être mortellement touché au thorax par le tir d’un policier. Deux enquêtes ont été, en effet, ouvertes dont pour « refus d’obtempérer et violences avec arme » (son véhicule terrestre étant considéré comme arme par destination), l’autre qui vise le policier pour « homicide volontaire ».

MohamedNana Bangoura

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