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L’adresse à la nation du Président de la transition, à l’occasion de la fin de l’année 2023, suscite des réactions au sein de la classe politique guinéenne. C’est le cas de Bah Oury, président de l’UDRG, qui a livré à Guinéenews ses impressions sur ce discours du chef de la junte. Aux dires de l’ancien ministre, il s’agit d’un discours qui répond à certaines de leurs aspirations.
« Le discours du président de la transition, le colonel Doumbouya, a répondu à certaines de nos préoccupations. Le discours a permis de répondre, cette fois-ci, sur les points qui sont dans les cadres du Chronogramme. Premièrement, ce qui est très important et qui conditionne le succès du processus de la Transition, est la mise en place des délégations spéciales dès le premier trimestre de l’année 2024. Vous savez, la question de la refondation n’est pas simplement liée aux institutions étatiques nationales. C’est surtout la gouvernance locale et le changement des perspectives en ce qui concerne la sélection des hommes et des femmes en capacité de gouverner nos communes. La mise en place des délégations spéciales permet d’assurer une neutralité beaucoup plus large, une équité pour permettre aux uns et aux autres, en toute connaissance de cause, de choisir et d’élire les meilleurs pour les prochaines consultations communales. Ceci est un élément essentiel pour notre avenir et pour la refondation de l’État guinéen », a-t-il souligné.
Un pan du discours du Colonel Mamadi Doumbouya a porté sur l’adoption de la nouvelle Constitution. Bah Oury n’a également pas manqué d’exprimer sa satisfaction à ce niveau. « Ensuite, la question du référendum pour l’adoption de la nouvelle constitution a été bel et bien inscrite dans le cadre de l’année 2024. Il va de soi que ceci va de pair avec l’adoption et la possibilité d’avoir un fichier électoral qui s’appuiera sur le programme national de recensement administratif à vocation d’état civil. Et de là, l’extraction pour finaliser le fichier électoral. Ceci est très clair », s’est-il réjoui.
Par contre, l’aspect le plus important pour le président de l’UDRG est d’avoir un fichier électoral en 2024. Il dit avoir un bon espoir pour la mise en place des autres éléments du Chronogramme de la transition. « Bien entendu, les autres éléments du Chronogramme, à savoir les élections, ne sont pas précisés en tant que tels, mais je pense que ce qui est le plus important, le fait qu’en 2024, nous puissions avoir le fichier électoral, que nous puissions avoir une constitution qui sera proposée à la nation sous forme de référendum, est une étape essentielle. Les autres aspects interviendront bien entendu par la suite. Donc, globalement, je me satisfais du discours de nouvel an du président de la transition », a-t-il commenté.