Aboubacar Fofana, 3ème (CEE) à Matoto : « j’ai bossé pendant 9 mois pour arriver à ce niveau »

Élève au pensionnat éducatif Le Kirikou, sis à Matoto Fassa, Aboubacar Sidiki Fofana s’est classé 3^ème de la commune de Matoto à l’examen d’entrée en 7^ème année de la session 2023. Débordant de joie, le nouveau collégien dit avoir fait preuve de courage et de persévérance.  Rencontré samedi dernier, 1^er juillet 2023, par un reporter de Guineematin.com, Aboubacar Sidiki Fofana n’a pas manqué d’exprimer sa joie face à ce résultat. Il en a profité pour remercier les artisans de cet exploit, en l’occurrence son maître et sa maman.

« Je suis vraiment content de mon résultat, je me suis donné à fond. Au 1^er trimestre, je n’ai pas travaillé. Lors de la composition du deuxième trimestre, je me suis rattrapé en me classant 4^ème de ma classe, et à l’examen blanc, j’ai été 3^ème. Donc, j’ai continué sur cette lancée, j’ai bossé dur jusqu’à aboutir à ce résultat de 3^ème de la commune », a dit d’entrée Aboubacar Sidiki Fofana.

Aboubacar Sidiki Fofana, 3ème de la commune de Matoto

Poursuivant, le nouveau collégien explique avoir travaillé régulièrement pour en arriver à ce résultat. « Je suis vraiment fier de tout ce que j’ai fait comme travail à l’école, à la maison et à la révision, de tout ce qu’on m’a dit d’apprendre, de faire et de respecter. Tout cela a été rendu possible grâce à mes encadreurs, mes parents et mes maîtres. J’ai bossé pendant 9 mois pour arriver à ce niveau. Je partais à l’école de 7 heures jusqu’à 18 heures, j’étais régulier. Les cours se faisaient de 8 h à 14 h, et la révision commençait de 15 heures jusqu’à 17 heures. Quand je rentrais à la maison, je me reposais un peu puis je commençais la révision jusqu’à 20h30. À deux semaines de l’examen, quand je quittais l’école, je faisais deux 2 heures de repos puis je partais à l’école. Le matin, on refait la même chose. Bref, j’ai bossé pendant 9 mois. Il n’y avait pas de matière qui me fatiguait à part un peu la dictée. Là aussi, on m’a dit de m’exercer pour corriger mes lacunes. Dans le futur, je compte être un fonctionnaire de l’État », a laissé entendre Aboubacar Sidiki Fofana.

Mme Aminata Kaba, mère d’Aboubacar Sidiki Fofana

Mme Traoré née Aminata Kaba est la mère biologique de ce nouveau collégien. Elle a confié à notre reporter ne pas être surprise de l’exploit réalisé par son fils. Elle a aussi saisi l’occasion pour dire que la réussite de l’enfant se prépare entre l’école et la maison. « Ce n’est pas une surprise pour moi parce que je m’attendais à ça. L’examen ne se prépare pas au niveau de la 6^ème année. Moi, j’ai suivi Aboubacar depuis la maternelle jusqu’en 6^ème année. Je n’ai jamais recruté un maître pour le faire réviser. Moi, j’étais là, à la maison. L’école aussi a beaucoup fait. Je salue le groupe Scolaire le KIRIKOU qui a beaucoup fait pour mon fils, surtout la directrice pour sa rigueur. Du début à la fin, c’est l’école qu’il a fréquentée. Je remercie aussi M. Condé, l’enseignant de la 6^ème année qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de mon enfant. Il a beaucoup fait. C’est un monsieur qui venait le chercher à 7 heures du matin, même pendant les congés, pour la révision. Je lance un appel aux parents pour leur dire que l’éducation de l’enfant, ce sont les deux côtés : l’école et la maison. Si l’école joue son rôle et que les parents restent inertes, ce n’est pas bien. Aujourd’hui, les parents se sont désintéressés ; c’est ce qui joue beaucoup sur le niveau des enfants », a lancé Mme Traoré.

Malick Diakité pour Guineematin.com

Tel : 626-66-29-27

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