A la veille de son congrès, l’UNG sur la durée de la transition: «tout le monde devrait être ensemble pour négocier avec les militaires» 

il y a 7 heures 42
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Le président du parti UNG (Union pour la Nouvelle Guinée) accompagné de ses vice-présidents, d’autres responsables et militants était ce vendredi 24 janvier, face à la presse pour animer un point6presse sur les préparatifs du congrès national du parti qui démarre ce samedi, 25 janvier 2025 pour prendre fin le lundi 27 janvier prochain.
À travers ce congrès, cette formation politique va procéder à l’élection des responsables du bureau exécutif national et les structures d’appui et enfin s’organiser pour régler toute la documentation et déposer officiellement au Ministère de l’Administration et de la Décentralisation (MATD).
Le président du parti Dr Oumar Baldé a saisi l’opportunité pour s’exprimer sur l’actualité sociopolitique de la Guinée notamment sur la durée de la transition, ses rapports avec le CNRD et les manifestation qui, selon lui, est un handicap à ce stade transitoire.
«Mon point de vue en qualité de Président de l’UNG sur la situation sociopolitique de notre pays, même si vous y ajoutez que nous sommes dans une période de transition, oui, c’est une période de transition, mais la situation sociopolitique du pays continue à se développer. C’est une autorité qui est là dans le cadre de la gestion de l’État. Certes, au niveau de la gestion d’un État, nous avons toujours certaines difficultés, mais de manière globale, nous avons à l’UNG une appréciation très positive, très positive par rapport à d’autres pays qui gèrent d’autres transitions. Évidemment, on ne peut pas superposer les transitions, mais de manière globale, à l’UNG, notre point de vue, c’est que la transition est sur une bonne trajectoire», a-t-il indiqué.
Mais pour que la transition soit une transition de qualité, ce politique a invité le CNRD de se tourner vers les Guinéens.
«Il revient à tous les Guinéens de voir dans cette gestion de la transition, ce qu’il faut apporter pour garantir qu’elle soit une transition de qualité. A votre intention, permettez-moi de vous rappeler, surtout pour les jeunes, que nous avons entamé la démocratie en 1991, les premières élections ont eu lieu en 1993. De 1993 en 2025, nous sommes à la troisième transition. Et si vous faites une moyenne, c’est pratiquement une moyenne de 10 ans par transition. Ça signifie que nous avons un problème fondamental, un véritable problème, c’est quoi ? C’est la
cause profonde de cette situation, c’est que c’est sûr que nous avons un problème de gouvernance qu’il faut régler. Alors, c’est en ce sens que nous nous disons que la transition actuelle, c’est une transition qui doit réussir. Parce qu’on ne peut pas dire que dans chaque 10 ans, qu’on aura une transition, et dire que nous allons nous fixer des programmes de combien d’années? », interroge-t-il.
Dr Oumar Baldé d’ajouter : «les vrais programmes de développement, ce sont des programmes de 15 ans. On ne peut pas fixer un programme de 3 ans et penser qu’on peut se développer en 3 ans, ce n’est pas possible. Et si vous fixez un programme de 15 ans, 10 ans après, c’est une transition qui intervient, c’est de dire que tout ce qui avait été fait est pratiquement nul. Donc on reprend. Alors, c’est dans ce cadre que nous, nous avions dit dès le début, l’UNG s’est prononcée en faveur d’un plan triennal, un programme de 3 ans. Ça signifie que la transition devrait faire les 36 mois. Mais malheureusement, beaucoup ne nous ont pas écoutés. Tout le monde devrait être ensemble pour négocier avec les militaires qui ont pris le pouvoir en ce moment, pour arriver à 36 mois. Malheureusement, il y a eu des cris, il y a eu beaucoup de problèmes. On a commencé comme si on était dans un régime démocratique avec des manifestations».
Plus loin, le conférencier a pointé du doit les manifestations et le rapport de force : «Il n’y avait pas de manifestation parce que la transition du CNRD n’est pas un parti politique. Et comme ce n’est pas un parti politique, il ne fallait pas commencer déjà des mouvements parce qu’il n’y a pas d’opposition. Dans une période de transition, il n’y a pas d’opposition. Tout le monde devait garder le calme pour qu’on puisse continuer à dialoguer, sensibiliser et faire un plaidoyer là où on peut le faire pour accélérer la mise en œuvre de 36 mois. 36 mois, ce n’était pas grand-chose. Malheureusement, certains n’ont pas compris ce que nous, on avait lancé comme message et on est pratiquement dans un dépassement»
Pour fermer cette parenthèse, Dr Oumar Baldé de marteler : «Par rapport à la transition de manière globale, encore une fois de plus, il y a eu des actions. Des actions très positives. Une des actions positives du point de vue de la gouvernance, je vais vous le dire, c’est l’évaluation des partis politiques. S’il y a une action dans la refondation de l’État, qui est une action historique, qui restera positive pour toujours, c’est l’évaluation des partis politiques».
Mamadou Yaya Barry 

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