5 septembre : tensions contenues à Conakry, commerce paralysé après l’appel à manifester des FVG…

À l’occasion du quatrième anniversaire de la chute du président Alpha Condé, renversé par le Groupement des Forces spéciales (GFS), les Forces vives de Guinée (FVG) ont appelé à une journée de mobilisation nationale pour exiger la libération des leaders politiques, le retour à l’ordre constitutionnel, la justice pour les victimes des violences d’État et rejeter toute éventuelle candidature du général Mamadi Doumbouya à la prochaine présidentielle.

Sur l’axe Le Prince, reliant notamment les quartiers de Hamdallaye, Bambeto, Wanindara, Sonfonia et la Cimenterie, habituellement théâtre de vives tensions entre manifestants et forces de l’ordre, les premières heures de la journée se sont déroulées dans un calme relatif. Aucun affrontement, ni acte de vandalisme, de vol à l’arraché ou de blocage de voie publique n’a été signalé en début de matinée.

Cependant, cette atmosphère d’accalmie n’a pas permis un retour à la normale des activités économiques. Le transport urbain, le commerce et les ateliers artisanaux ont fonctionné au ralenti. De nombreuses boutiques sont restées fermées et la circulation demeurait peu dense au moment de la mise en ligne de cet article.

Sur plusieurs ronds-points et carrefours situés le long de l’axe Le Prince, des pick-up des forces de défense et de sécurité étaient visibles malgré la pluie torrentielle qui s’est abattue sur Conakry durant toute la matinée.

Il convient de souligner que la majorité des dirigeants politiques ou responsables de mouvements civils ayant initié cet appel à la mobilisation se trouvent actuellement hors du territoire national ou sont portés disparus, certains depuis plusieurs années, d’autres depuis plusieurs mois.

MYB

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