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Quel destin ! Après 27 ans de séparation forcée, une femme, connue sur TikTok sous le pseudonyme @badbeautyqueen, a enfin retrouvé son père, victime d’une expulsion cruelle et préméditée orchestrée par sa propre mère.
Ce récit poignant a pour toile de fond la Guinée, où le père fut renvoyé alors que sa fille n’avait que quatre ans. La mère, confrontée à des problèmes de santé mentale, aurait agi « par dépit », allant jusqu’à changer son propre nom et numéro de téléphone pour garantir que toute tentative de contact soit vaine.
La quête alimentée par l’ADN et la foi
Déterminée à combler ce vide de près de trois décennies, la dame a entrepris une quête ardue. Son point de départ ? Un kit ADN d’ascendance et le pouvoir des médias sociaux. Ses recherches ont pris une tournure décisive lorsqu’une publication virale sur Facebook l’a miraculeusement connectée à un cousin. Ce dernier est devenu le maillon manquant qui l’a finalement conduite à son père.
L’appel vidéo bouleversant : « Un jour, ma fille me retrouvera »
Le moment tant attendu s’est concrétisé par un appel vidéo chargé d’émotion pure, partagé par l’utilisatrice de TikTok. Elle y révèle la déchirante bataille pour sa garde menée par son père lorsqu’elle était enfant :
« Lors de cet appel, j’entends enfin la voix de mon père », a-t-elle écrit. « Il savait à quel point ma mère était malade. Il s’est battu pour moi… et il a gagné. À 4 ans, il a eu la garde exclusive de moi… Mais dans sa colère, elle l’a fait expulser en Guinée. Elle a même changé mon nom… pour qu’il ne puisse jamais retrouver sa petite fille. »
Le comble de la cruauté ? La mère l’aurait même rappelé pour s’assurer de sa destination après l’expulsion. Les derniers mots de ce père dévasté résonnent aujourd’hui comme une prophétie accomplie : « Les derniers mots de mon père à ma mère ont été : ‘Un jour, ma fille me retrouvera.’ Il avait raison. Il a prié et j’ai prié. Je ne savais pas ce que je cherchais, mais quoi que je cherche, j’étais déterminé à le trouver… ».
Les retrouvailles imminentes
Aujourd’hui, au-delà de la joie de retrouver son père, la dame s’émerveille de découvrir une famille élargie dont elle ignorait l’existence.
« J’apprends que j’ai tellement de famille et je suis tellement, tellement reconnaissante et vraiment heureuse que mon histoire ne fasse que commencer », a-t-elle partagé.
L’ultime étape de cette saga touchante est désormais imminente.
« Je n’ai pas serré mon père dans les bras depuis que j’ai 4 ans, mais bientôt nous pourrons nous serrer à nouveau dans les bras, » confie-t-elle, impatiente de sceller ces retrouvailles physiques qui mettront un terme à près de trois décennies de distance et d’injustice.