VIH/SIDA en Guinée : Pr Hassane Bah alerte sur les risques liés au retrait des financements internationaux

Présent à la cérémonie en tant que représentant du président du Conseil National de la Transition (CNT), le professeur Hassane Bah, président de la Commission santé au CNT a porté un regard à la fois lucide et inquiet sur la situation du VIH/SIDA en Guinée, à l’occasion de la journée mondiale consacrée à cette lutte.

Pour lui, la symbolique de cette journée reste essentielle, car elle permet de rappeler que la bataille n’est pas terminée.

« J’ai eu l’honneur de représenter M. le Président du CNT à la célébration de la Journée mondiale du VIH SIDA. Il faut reconnaître que c’est une très bonne chose qu’on célèbre cette journée parce que même si on voit que les statistiques sont encore stagnantes, c’est-à-dire qu’il n’y a pas eu une augmentation de la prévalence, c’est toujours vers 1,5% depuis 2018. »

Pour lui, sa prévalence reste stable, le risque de recul est réel. Professeur Hassane pointe du doigt un enjeux majeur qui menace directement les acquis, notamment la réduction du soutien financier international.

« Il faut noter qu’avec le retrait du Fonds mondial dans le financement du VIH SIDA, du paludisme et de la tuberculose, ça pose un problème. »

Pour lui, cette journée mondiale doit être un électrochoc, un moment de prise de conscience collective. Elle doit rappeler que la lutte ne repose pas seulement sur des discours, mais sur des moyens concrets.

Face à la perspective de ruptures de médicaments et de service essentielle, il appelle à une réaction urgente.

« Je pense qu’il est important aujourd’hui qu’on réfléchisse sur un financement innovant pour éviter la rupture non seulement des ARV, mais aussi la rupture du dépistage et de la prise en charge globale du VIH SIDA en Guinée.», a lancé professeur Hassane Bah

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