Vers la présidentielle 2025 en Guinée : la DGE forme ses Responsables déconcentrés 

il y a 1 semaine 48
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En prélude à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, la Direction générale des Élections (DGE) a lancé, ce lundi 24 novembre à Conakry, une session de formation de deux jours à l’intention de ses directeurs régionaux, préfectoraux et chefs de service. Organisé dans un réceptif hôtelier de la capitale, cet atelier porte sur les aspects logistiques et opérationnels liés à la conduite du processus électoral.
Selon la Directrice générale de la DGE, cette formation permettra aux acteurs concernés de mieux comprendre leurs responsabilités et de travailler de manière professionnelle dans la gestion des opérations électorales au niveau des régions, préfectures, communes rurales et urbaines, mais aussi dans les districts, quartiers et jusqu’aux bureaux de vote. Plus d’une cinquantaine de participants prennent part à cette session.
Avant d’ouvrir officiellement les travaux, Djénabou Touré a rendu hommage aux victimes des manifestations électorales. Une minute de silence a été observée en mémoire de ces « martyrs » ayant perdu la vie avant, pendant ou après les élections organisées en Guinée.
Revenant sur les objectifs de la rencontre, la Directrice générale de la DGE a insisté sur les exigences de professionnalisme, d’équité et de transparence qui doivent guider tous les responsables électoraux durant cette période électorale.
Elle a notamment déclaré : « Nous nous engageons à travailler dans le professionnalisme afin que l’élection présidentielle soit organisée dans un climat apaisé et de façon professionnelle pour que les résultats qui sortiront des urnes soient acceptés par les Guinéens. C’est pourquoi nous organisons ces journées d’ateliers de formation opérationnelles et logistiques pour permettre à nos directeurs régionaux, préfectoraux et chefs de service des élections, de comprendre, de savoir, mais aussi de travailler de façon professionnelle dans la conduite des opérations dans nos régions, nos préfectures, nos communes rurales et urbaines et également dans nos districts et quartiers jusque dans les bureaux de vote. C’est là que vous allez comprendre que l’élection est une chaîne et nous sommes tous des maillons de cette chaîne. »
Djénabou Touré a également mis l’accent sur l’équité entre les neuf candidats engagés dans la présidentielle : « Chers collègues, directeurs régionaux et préfectoraux, vous avez une grande responsabilité et cette responsabilité, vous devrez la mener avec beaucoup de professionnalisme, avec beaucoup d’équité, de transparence, mais vous devrez aussi travailler dans l’inclusivité. Et l’inclusivité commence par associer tous les acteurs du processus. L’équité, c’est entre les candidats, les 9 candidats que vous aurez sur la liste. Vous devrez jouer à l’équité à travers leurs représentants dans les différentes préfectures, dans les régions, mais aussi dans nos communes. Aucune réunion, aucune activité ne doit se tenir sans que leurs représentants ne soient invités […] pour les rassurer et leur permettre de comprendre ce que nous sommes en train de faire. »
Poursuivant, la Directrice générale a multiplié les appels à la vigilance et au sens de responsabilité : « Chers directeurs, c’est le lieu pour nous d’agir avec une bonne conscience et avec beaucoup de professionnalisme pour éviter à notre pays, comme d’autres l’ont connu dans la sous-région et en Afrique, des conflits électoraux […]. Je vous exhorte donc à travailler dans la transparence, dans l’inclusivité, mais avec un grand professionnalisme qui va nous permettre d’atteindre nos objectifs et de relever les défis organisationnels d’une élection présidentielle. »
Collaboration avec les autorités administratives
Elle a ensuite rappelé la nécessité d’une collaboration objective avec les autorités administratives, sans ingérence dans les opérations électorales : « C’est le lieu pour moi de vous dire que nous devons tous accepter de ne pas commettre d’erreurs, de ne pas être emportés par la question pécuniaire et d’être fixés sur les défis à relever. […] Vous devez comprendre que vous travaillez sous l’autorité de la Direction générale des élections, sous mon autorité personnelle, même si vous êtes confiés aux juridictions administratives auxquelles vous relevez. Les comptes-rendus doivent parvenir aux préfets, aux gouverneurs et aux sous-préfets, car cela peut nous permettre d’avoir leur attention, leur accompagnement, sans entrer en conflit avec les autorités administratives. »
Elle a ensuite rappelé les responsabilités spécifiques de chaque niveau : « J’interpelle donc les directeurs régionaux à travailler sur leur rôle et leurs responsabilités : la supervision et la coordination des activités dans toutes les préfectures. Les directeurs préfectoraux doivent travailler sous l’orientation, mais aussi accepter la coordination des directeurs régionaux et, à leur tour, coordonner les activités dans les communes et sous-préfectures. »
Selon la Directrice, la formation aborde également des nouveautés du processus électoral, notamment : « les commissions de réception des procès-verbaux, qui interviennent dans l’accord, et comment tout cela doit fonctionner pour que les résultats soient donnés dans les délais indiqués par la DGE. Mais également […] connaître le matériel électoral, savoir ce qu’est un matériel électoral sensible ou non sensible, les documents électoraux sensibles ou non sensibles et leurs modes d’utilisation. »
 
Pour terminer, c’est sur ces mots que la patronne de la  DGE a déclaré ouverte la session de formation opérationnelle et logistique destinée aux directeurs régionaux, préfectoraux ainsi qu’aux responsables du niveau central de son institution.
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