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Comment préserver l’océan ? Cette question cruciale a réuni artistes, diplomates et passionnés d’environnement ce mercredi 11 juin 2025, au Centre Culturel Franco-Guinéen (CCFG) de Conakry, lors du vernissage d’une exposition photographique initiée par l’ambassade de France en Guinée.
Organisé en marge de la 3ème Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC-3) qui se tient en France du 9 au 13 juin, l’événement met en lumière des œuvres artistiques consacrées à la protection de l’océan et aux enjeux globaux liés à sa préservation. Ce vernissage a également marqué l’inauguration d’une photographie de l’artiste Malick Sidibé, abordant avec force la problématique de la pollution plastique dans les mers.
Devant un public composé de représentants diplomatiques, d’artistes chanteurs et de passionnés d’art, l’Ambassadeur de France en Guinée, Luc Briard, a ouvert la cérémonie en insistant sur l’importance de l’initiative : « il nous paraissait essentiel d’expliquer pourquoi cette belle exposition et cette mobilisation artistique. Avant-hier, la troisième Conférence sur l’Océan s’est ouverte à Nice, dix ans après les accords de Paris qui ont marqué un tournant dans la prise de conscience climatique. Le président de la République française, aux côtés de son homologue du Costa Rica, a exprimé la volonté d’obtenir le même niveau d’engagement international pour la sauvegarde des océans. Il a ainsi annoncé hier l’entrée en vigueur, au 1er janvier 2026, du traité sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales.»
L’ambassadeur a également salué la signature par la Guinée, aux côtés de l’Agence Française de Développement (AFD), du projet « Kounki », d’un montant de 24 millions d’euros. Ce programme vise, a-t-il précisé, à soutenir les objectifs de développement durable à travers des actions concrètes en faveur de la résilience climatique, de la pêche durable et de l’aquaculture.
« Nous sommes très fiers que la ministre de la Pêche et de l’Économie maritime ait signé ce traité au nom de la Guinée, même si la ratification est encore en attente. Être diplomate, ce n’est pas seulement négocier des textes ; c’est aussi incarner, sur le terrain, les grandes causes internationales défendues par la France et ses partenaires. C’est pourquoi nous avons choisi de donner la parole aux artistes. Merci à eux pour leur engagement », a déclaré le diplomate français.
La cérémonie s’est conclue par la présentation de l’œuvre de Malick Sidibé, dont le regard artistique sur la dégradation des océans a touché l’assistance. L’artiste a expliqué son travail :
« Mes photos sont centrées sur l’océan. Il était important pour moi de montrer à quel point il est pollué, notamment par les déchets plastiques. Avec Mamadou, nous sommes allés en balade pour capturer ces images, pour que le public voie cette réalité. L’océan est une source de vie : il nous fournit de l’oxygène, de la nourriture. Il faut en prendre soin. Je suis honoré et heureux d’avoir été invité par l’ambassade de France. »
À noter : La photographie de Malick Sidibé sera exposée sur les grilles de l’ambassade de France, avenue du Commerce, pour sensibiliser un public plus large à cette cause planétaire.