Le Premier ministre en Irak souhaite le départ de la coalition internationale anti-jihadiste, dirigée par les États-Unis, présente depuis 2014. Une demande réitérée en début d'année, après la dernière riposte de l’armée américaine, ciblée en Irak par des factions pro-iraniennes depuis le début de la guerre à Gaza. Pour Adel Bakawan, directeur du Centre français de recherche sur l'Irak, les conséquences d’un tel départ et d’une rupture avec Washington seraient désastreuses pour Bagdad.